Il est doux d’aimer. Doux d’aimer une nouvelle fois. Mais il faut fuir. Fuir pour que cela dure. Fuir parce que ce n’est qu’une illusion. Fuir pour ne pas être rattrapé par le temps. Fuir pour que l’illusion ne s’érode pas. Fuir pour t’aimer. Toujours.
Je ne suis que cette page blanche offerte au temps et à ses blessures. J’ai raté des virgules, j’en ai rajouté pour confondre le monde et je t’ai cherchée au bord de la feuille. Mais tu n’es pas à l’horizon de l’écrit ; tu n’es pas à la lisière du silence ; tu n’es pas au bout du discours. Tu es au cœur de mes mots.