A seulement quelques jours de la sortie officielle de l’ultime film de la saga HARRY POTTER, voici quelques news, histoire de saliver encore un peu…
Des critiques, des critiques…
Dans la 2e Partie de cet épisode final, le combat entre les puissances du bien et du mal de l’univers des sorciers se transforme en guerre sans merci. Les enjeux n’ont jamais été si considérables et personne n’est en sécurité. Mais c’est Harry Potter qui peut être appelé pour l’ultime sacrifice alors que se rapproche l’ultime épreuve de force avec Voldemort.
Ce film me donne la même impression que le dernier livre de la saga. Avant de le voir, j'ai l'impression de perdre un frère, un ami, quelqu'un à qui je me suis habitué au fil des années. Parce que là, ça y est ! C'est la fin de chez fin. On va même avoir du mal à faire plus final que cela. Bien sûr, pour le casting, c'est terminé depuis longtemps puisque le tournage de Harry Potter et Les Reliques de la Mort (les deux parties ont été tournées en même temps, même si ce film est le seul de la saga à sortir en 3D) s'est déroulé entre le 19 février 2009 et le 12 juin 2010. Pour la pauvre fan désespérée que je suis, c'est le 13 juillet 2011, date de la sortie en salles (France). C'est donc avec autant de joie (ainsi que de plaisir) que de tristesse que je rentre dans la salle de cinéma.
Ce dernier opus de la saga est, à mon avis, le meilleur : il est plus abouti sur la plan artistique (la réalisation, les effets visuel, la photographie, les images, la photographie, le jeu des acteurs, ...). On commence au moment où on avait quitté nos potes : sur la tombe de Dobby. A partir de là, on avance doucement mais sûrement vers une fin inévitable à la fois tragique (certains meurent) et enjouée (vous verrez pourquoi). L'atmosphère est tendue et anxiogène dès le démarrage. Ce qui n'empêche guère la tension de grimper d'un cran après l'autre jusqu'à la bataille finale du bien contre le mal qui ressemblait, assez curieusement d'ailleurs, dans la forme à celle du Retour du Jedi (Star Wars - Episode VI). La réalisation est tout à fait digne de ce nom : David Yates a effectué un travail magnifique (et titanesque) sur cet épisode... Tout est subtil : le léger sourire que provoque une réplique bien placée,le désagrément d'une image effrayante (à la fin du passage à la banque des Gobelins) ou la tristesse absolue de certaines scènes de la bataille finale qui mérite à elle-seule un oscar pour les effets visuels et spéciaux. Quand aux images, elles sont époustouflantes de beauté et de réalisme (oui, oui ! Même le dragon).
Le scénario, je connaissais puisque j'ai lu le roman. Paradoxalement, j'ai été surprise au-élà des mots alors que je m'attendais à tout puisque le livre est "consommé" et dans bien rangé dans ma bibliothèque. C'est encore un bon point pour ce long-métrage.
J'ai juste remarqué un très, très léger bémol entre la fin de la baston et l'épilogue qui se déroule 19 ans plus tard (la boucle qui se boucle, en somme) : un tout petit quart d'heure de trop qui ne me semble pas bien utile à la cohérence de l'ensemble. Cela étant, il sert sûrement à relâcher la pression de la terrible demi-heure précédente...
Et puis, enfin ! On y est ! Dix ans après presque jours pour jour après l'adaptation cinématographique Harry Potter à l'Ecole des Sorciers sortie 2001, je quitte définitivement Poudelard en ayant vécu intensément les dernières aventures de nos amis aux pouvoirs magiques (c'est le moins que l'on puisse dire puisque j'ai pleuré pendant une bonne partie du film). Je suis triste de leur dire adieu mais je dois les laisse aller mener leur vie sans le public maintenant. Alors, bon vent ! Malgré cette belle conclusion, vous me manquez déjà...
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