Revenons sur la réunion du 30 novembre 2010.

Cette réunion concernait l’adhésion d’Est-Ensemble au Syndicat des eaux d’Ile-de-France.

Et, qu'apprend-on en lisant un article (pas nouveau il est vrai) de « Politis »

http://www.politis.fr/Bataille-de-l-eau-a-Est-Ensemble,12364.html

Les conditions de la réunion du 30 novembre sont aussi l’objet de nombreuses critiques. Cette séance du conseil communautaire avait été convoquée en toute urgence par Bertrand Kern, après l’irruption citoyenne de la semaine précédente. « Une cinquantaine de vigiles de la société Enyce [sic, cette société n’existe pas et rien ne permet pour l’instant de confirmer que la communauté d’agglomération et la ville de Romainville ont fait appel à une société chargée de la sécurité dûment répertoriée] gardait l’entrée de la salle (la démocratie crée de l’emploi !). A l’intérieur, des barrières protégeaient les élus de « leurs » citoyens. Des échauffourées ont d’ailleurs eu lieu à l’extérieur devant l’impossibilité pour les citoyens d’entrer effectivement », ont relevé les militants de Bondy Autrement.

Vous lisez bien, cette société n'existe pas !! Faites vous aussi une recherche, dans ce cas, ou elle n'existe pas, qui a payé et surtout à qui ?! C'est l'argent des contribuables avec lequel ils ont joué, nous devons avoir des informations sur la destination des fonds dont disposent les élus.

Et ceux-ci ne doivent pas être minimes, car d'après l'article, il y a 50 nervis à rémunérer ! 50 !!

Nous lisons aussi que même les élus ont aussi eu droit à être palpés. Comme si des vigiles en avaient le droit !

Signalons l’intervention de Daniel Bernard (Parti de gauche), vice-président du conseil communautaire d’Est Ensemble, pendant la séance : « Je trouve détestable les bousculades, le filtrage et les palpations qui ont eu lieu à l’entrée de cette salle parce qu’il y avait obstruction à l’accès libre du public. Je regrette que cette opposition à l’entrée ait conduit à ce que l’une de nos collègues soit légèrement blessée et d’autres repartis, ayant refusé à juste titre les fouilles illégales ».

Pire que des policiers.

Au début, nous lisons à propos de qui a fait la demande de ses nervis :

le président de la communauté d’agglomération n’est pas pressé de demander une enquête, notamment sur la responsabilité des nervis engagés en grand nombre. « J’ai contacté les cabinets des mairies de Romainville (s’est engagée à me rappeler), de Pantin (c’est Romainville qui est responsable) et la préfecture de Bobigny (le service des agréments des sociétés de sécurité ne répond que le vendredi matin) », explique Xavier Blot, de Bondy Autrement.

C'est donc bien Romainville qui a fait la demande de ses nervis, au frais de qui ? Romainville ou Est-Ensemble ?

En tout cas, c'est un bel exemple de démocratie que nous avons vécue ce soir-là.

N'oubliez pas de lire le dernier paragraphe et de regarder les vidéos !