Drone et ethique

Publié le 11 juillet 2011 par Egea

La saison des colles a commencé : les préparants école de guerre viennent se faire triturer. Sujet du jour : les drones posent-ils des questions éthiques ?

Premier conseil : à l'oral, ne balancer pas d'idée maîtresse entre votre problématique et l’annonce du plan : c'est déjà lourdingue à l'écrit, alors à l'oral....

Propo de correction : un 2/2, bien sûr. Un PCPS, of course...

I Les drones, dans la guerre, ont des qualités militaires

  • A : Les drones armés ...
    • plusieurs types de drones : civil/mili, observation/frappe : on se concentrera sur les drones armés, armes de combat.
    • Du coup, éthique dans la guerre, cf guerre juste, Charte ONU, convention de Genève. (NB : ainsi, on a tracé les limites du sujet, ce qu'on n'a pas eu le temps de faire dans l'intro)
  • B : ...permettent ciblage et distance, qualités militaires
    • ciblage et précision
    • distance : évitent la riposte (NB: ici, qq connaissances et des exemples : le candidat du jour a eu le bon goût de penser au Yémen, ce qui varie de l'AfPak).

II Les questions éthiques qu'ils soulèvent imposent un contrôle approfondi

  • A Les questions éthiques qu'ils soulèvent ...
    • L'adversaire irrégulier, qui utilise des moyens que je condamne (IED, ...) m'autorise-t-il à des sortes d'assassinat ciblé ? l'irrégularité de la guerre force-t-elle l'irrégularité des systèmes de valeur, y compris des miennes ?
    • de même, l'opérateur à distance est-il un soldat, alors qu'il ne met pas sa vie en danger ? oui, parce qu'il donne la mort : la question éthique est celle de la vie donnée ou prise, et le contrôleur de drone est soumis à cette question éthique.
  • B imposent un contrôle à double détente
    • le contrôle du contrôleur : il doit obéir à une hiérarchie qui décide de l'opportunité de la frappe
    • surtout, il doit être contrôlé pour les troubles psychiques qui peuvent le frapper, comme n'importe quel combattant.

Conclusion : je vous avais dit que je le dirai, je vous l'ai dit, tout ça tout ça.

  • Ouverture : nous n'avons parlé que de drones contrôlés, car nous sommes partis de l'hypothèse que la machine ne décidait pas par elle-même : mais l'innovation technologique pourrait permettre une telle option, qu'il faudrait probablement refuser : la guerre n'est pas un automatisme et doit toujours rester une affaire humaine, malgré sa déshumanité apparente.

(NB : on a un plan assez dynamique, qui expose et puis développe pour convaincre : car ne vous y trompez pas, vous devez convaincre).