Avec la même veine incroyable, puisqu’ils sont toujours invités malgré leurs bévues, le même aplomb et la même arrogance, on assiste encore et encore, depuis hier, à un nouveau bal des hypocrites et des menteurs qui, sans vergogne, recommencent avec leur sempiternelle propagande. Alors que Cyrus Vance Jr., le procureur de New York a renvoyé l’audience de Dominique Straus-Kahn initialement prévue le 18 juillet au 1er août 2011, on entend, ici et là, que c’est une très bonne nouvelle pour le Brad Pitt des pauvres aka DSK. Comment est-ce possible ?
On veut bien croire à cette nouvelle pantalonnade dont l’indécence frise le ridicule. Ne peuvent-ils pas se taire après toutes les annonces du passé qui se sont révélées inexactes et surtout l’oeuvre de cabotins avec leur improvisation théâtrale ? La vérité réside pourtant ailleurs. Il ne faut pas avoir une pile de parchemins ou se prévaloir d’être du barreau de Paris et de New York pour entrer par effraction dans la tête du procureur new-yorkais.
Le coup de bluff n’a pas marché la première fois et ne marchera pas une seconde fois. Avec des salmigondis d’inspiration dramatique, leur suffisance et leur manque de discernement, c’est reparti pour un tour. Ils vont spéculer, invités qu’ils sont sur tous les plateaux de télévision à redire les mêmes choses, à ressortir les mêmes inepties que seuls les nigauds gobent encore. Patauger ainsi dans la bouse telles des mouches est finalement triste.
Non, contrairement aux affirmations des DSK-idôlatres, si le procureur, après avoir diligenté une enquête, en Afrique et aux Etats-Unis, poursuit sa mission, c’est qu’il ne sait à quels saints se vouer pour trouver une faille dans la vie de la jeune femme guinéenne, n’en déplaise aux esprits chagrins. Comment se fait-il donc qu’il ne poursuive pas Nafissatou Diallo avec toutes les allégations du New York Post ? Ces gens pensent-ils à cela, eux, qui disent honteusement qu’elle a menti sous serment au Grand Jury ?
On est décidément en face de personnes inconsistantes, circonstanciés par un vide sidéral, une prose morbide et surtout un amateurisme abscons qui s’apparente finalement à de l’esbroufe. Hélas, in fine, ils croient en leurs propres mensonges assénés le matin, à midi et le soir, avec le même enthousiasme, la même folie douce et l’improvisation…
Au-delà de leurs rêves qu’ils prennent pour de la réalité, la partie est loin, très loin d’être terminée. Au contraire même, il risque d’y avoir de sérieux problèmes à venir. Après avoir fustigé la justice américaine, puis, la saluer à cause de toute la rumeur qui avait suscité des réflexions sarcastiques à l’encontre de Nafissatou Diallo, le retour à la case départ risque de se poser avec acuité. Que vont-ils dire après le procès pénal, s’il a lieu effectivement ?