The New Good Life

Si vous rejetez le consumérisme ambiant, vous sentez responsable et acteur des impacts négatifs causés sur la planète, et que vous êtes toujours en quête de travailler sur vos penchants, ce livre est fait pour vous!
John Robbins, est l'auteur "Diet for a new america". Un livre qui avait déja fait parlé de lui depuis sa sortie en 1987, puisqu'il avait pointé du doigt les méthodes de gavages et d'élevages des animaux aux States. J'ai même lu dans "The father's daugther" le livre de recettes de Gwyneth Paltrow, qu'elle avait décidé d'adopter son régime alimentaire après la prise de conscience que lui apporté cette lecture.
Aujourd'hui, en 2011, ce même John Robbins, veut nous apporter un équilibre de vie qui serait basé sur autre chose que sur le plaisir retiré par nos achats.
Le livre commence par une introduction qui nous amène dans la vie de l'auteur. d'où il vient? Comment il a fait fortune, faillite? Il aborde ensuite le coeur du sujet, en traçant une typologie des individus selon leur rapport à l'argent : (en anglais) the Giver, the Performer, the sensusalist, the vigilant etc... Après avoir vu les bons et mauvais aspects de chaque typologie, il invite le lecteur à passer en revue la totalité de ses possessions et de ses dettes. Le but est d'identifier sa façon de dépenser pour pouvoir analyser les motivations qui les sous tendent et trouver une réponse alternative non consumériste. On nous a promis la belle vie, john nous promet "the new good life"!
Je vous conseille de lire ce livre. Pourquoi? Car vous savez et ressentez tous le fait que l'accumulation de biens ne vous apporte pas le bonheur et la sérénité escompté. C'est un puit sans fond. Ce livre vous pousse à chercher des réponses dans votre besoin de dépenser. De plus, je trouve ce bouquin complètement d'actualité pour ma génération Y! Nous qui vivons en collocation, qui accumulons les jobs, qui partons en vacances sac à dos ou faisons du couch surfing... Bref, pour nous qui avons inventé le funemployment et qui essayons tant  bien que mal de redéfinir la réussite eu égard à nos valeurs personnelles et pas uniquement sociétales.
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