Ladylike Lily n’est pas une récente découverte, mais il m’a fallu du temps pour écrire un article sur cette charmante fille. Lorsque tu commences à écouter sa musique, tu restes scotché attendant qu’un ange te réveille de cette douceur ensorcellement. On ouvre les yeux sur le jardin des merveilles où Ladylike Lily est la reine avec son incroyable voix.
Revenons un peu sur le parcours de l’envoûtante Ladylike Lily.
Sous le nom de scène de Ladylike Lily se cache Orianne Marsilli, une jeune artiste de 22 ans, qui baigne dans le monde de la musique depuis son plus jeune âge. Quand elle a commencé la musique à 14/15 ans, elle ne voulait pas en faire un métier, et pourtant elle était faite pour la musique. Bac en poche, elle lance son premier projet en solo « La Veuve Blanche » aux cotés de Guillaume Jurkiewitch à la contrebasse et Nicolas Hild à la batterie. Puis, c’est entourée d’amis d’enfance qu’elle crée « Youth Less« . Formé en août 2009, Youth Less comprenait au départ Orianne Marsily et Arno Burel de la formation Lebowski. En janvier 2010, Gregory LePogam (KLSM) rejoint le groupe. La musique du trio s’inspirait dans le folk nord-américain, avec des accents rock’n roll.
Puis les ailes ont poussé et Orianne avait une envie folle de découvrir de nouvelles sensations et sonorités. Une nouvelle aventure lui faisait les yeux doux, et c’est ainsi que Ladylike Lily est née.
Je suis tombé par hasard sur son EP « On My Own« , et il m’a scotché de la même manière que quand j’ai découvert la folk ensorcelante de Kyrie Kristmanson. La voix est aussi particulière qu’envoûtante, et ses mélodies cristallines et malicieuses m’ont fait craquer.
« I’m Terrified of Being » nous entraîne dans un univers mélodique originale et poignant. Un morceau acoustique qui, avec la voix douce de Ladylike Lily arrive à faire monter l’émotion jusqu’à nous en donner des frissons. « Your Bed » me rappelle un peu Laura Veirs, qui certainement n’est pas une grande influence chez Ladylike Lily (j’ai cru entendre que la demoiselle était plus influencée non pas par des Laura mais différentes Emily tels que Emily Haines, Emily Jane White, Emilie Simon, Emily Loizeau, Emiliana Torrini , Emily Dickinson, …).
Un univers d’une mélancolique fragile qu’on avait aimé chez Elliott Smith, celui qui fait monter des marées de sel à nos pupilles.
En un an d’existence, Ladylike Lily en a déjà vu des scènes. Révélation du Printemps de Bourges 2011, la jeune autodidacte n’en finit pas de séduire les foules. Elle jouera cet été aux Vieilles Charrues et assurera, après Moriarty/Zaz/Syd Matters/Yodélice/…, la première partie d’Alela Diane à Rennes en octobre.
Et pour les mélomanes et les curieux, elle sera à l’International le 24 juillet pour sa première date à paname, soyons nombreux !