Ce sont encore les allergiques aux pollens de graminées qui doivent rester vigilants, même si ceux aux pollens d'ambroisie doivent déjà préparer leur traitement, selon ce dernier bulletin du Réseau National de Surveillance Aérobiologique.
Les pollens d'urticacées, plantain et châtaignier seront encore présents la semaine prochaine mais avec un risque allergique associé nul à localement faible. Seuls les pollens de pariétaire préfèrent rouler principalement sur le pourtour méditerranéen, pouvant porter le risque à un niveau moyen.
Les pollens d'ambroisie seront de plus en plus présents sur les principales zones à risque, comme le nivernais et en région Rhône Alpes, pour l'instant sans risque associé, mais ils devraient attaquer la côte d'ici deux semaines.
Le RNSA met à la disposition des personnes allergiques un outil qui permet de comparer ses symptômes d'allergie avec l'exposition réelle aux pollens des plantes les plus importantes en tant qu'allergènes. Il suffit de s'enregistrer pour obtenir l'accès.
Le « rhume des foins » peut altérer la qualité de vie: La rhinite allergique saisonnière, plus couramment appelée rhume des foins, est la maladie allergique la plus courante provoquée par les pollens. Elle se manifeste principalement par des symptômes cliniques au niveau des voies respiratoires (démangeaisons du nez et/ou du palais, perte de lʼodorat, écoulement nasal clair, crise d'éternuements et obstruction nasale) et des yeux (larmoiements, rougeurs, et picotements). Même s'ils semblent bénins, ces symptômes entraînent d'autres conséquences comme des troubles du sommeil et de la concentration, ou une restriction des activités qui peuvent altérer considérablement la qualité de vie des patients.
La rhinite allergique est par ailleurs un facteur de risque d'asthme. En effet, 40% des rhinites allergiques évoluent en asthme2, et 25% des patients allergiques développent simultanément un asthme et une rhinite. Plusieurs traitements existent, avec ou sans prescription. La désensibilisation permet chez certains patients de modifier lʼévolution de la maladie allergique. Et, en complément des traitements, il est conseillé de bannir au maximum le contact avec les pollens allergisants : en cas de pic pollinique, éviter les promenades et les pique-niques à la campagne, se rincer les cheveux le soir avant de se coucher pour ne pas déposer de pollen sur son oreiller, fermer les fenêtres de la maison, surtout lorsque l'on tond la pelouse et rouler fenêtres fermées en voiture.
Sources: Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), Journée Française de lʼAllergie
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