ALLERGIES: Vigilance sur les pollens de graminées – Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA)

Publié le 11 juillet 2011 par Santelog @santelog

Ce sont encore les allergiques aux pollens de graminées qui doivent rester vigilants, même si ceux aux pollens d'ambroisie doivent déjà préparer leur traitement, selon ce dernier bulletin du Réseau National de Surveillance Aérobiologique.


Les pollens de graminées reviennent  (carte ci-contre) en Bretagne et dans le Bordelais où le risque allergique associé à ces pollens est et restera élevé. Partout ailleurs, le risque allergique lié au pollen de graminées sera moyen. Les Graminées (ambroisies, cyprès, bouleau) que l'on retrouve dans les pelouses, les prairies, déversent beaucoup de grains de pollen dans l'atmosphère. Ce sont elles principalement qui sont responsables des allergies aux Graminées. 3 types de Graminées, les Graminées cultivées, les Graminées ornementales et les Graminées sauvages provoquent les allergies de manières différentes. Les Graminées cultivées en particulier, ont un potentiel allergisant fort, mais leur abondance dans l'air est assez réduite par le fait que ces variétés sélectionnées ont un pollen gros et lourd qui voyage très peu.


Les pollens d'urticacées, plantain et châtaignier seront encore présents la semaine prochaine mais avec un risque allergique associé nul à localement faible. Seuls les pollens de pariétaire préfèrent rouler principalement sur le pourtour méditerranéen, pouvant porter le risque à un niveau moyen.


Les pollens d'ambroisie seront de plus en plus présents sur les principales zones à risque, comme le nivernais et en région Rhône Alpes, pour l'instant sans risque associé, mais ils devraient attaquer la côte d'ici deux semaines.



Le RNSA met à la disposition des personnes allergiques un outil qui permet de comparer ses symptômes d'allergie avec l'exposition réelle aux pollens des plantes les plus importantes en tant qu'allergènes. Il suffit de s'enregistrer pour obtenir l'accès.



Le « rhume des foins » peut altérer la qualité de vie: La rhinite allergique saisonnière, plus couramment appelée rhume des foins, est la maladie allergique la plus courante provoquée par les pollens. Elle se manifeste principalement par des symptômes cliniques au niveau des voies respiratoires (démangeaisons du nez et/ou du palais, perte de lʼodorat, écoulement nasal clair, crise d'éternuements et obstruction nasale) et des yeux (larmoiements, rougeurs, et picotements). Même s'ils semblent bénins, ces symptômes entraînent d'autres conséquences comme des troubles du sommeil et de la concentration, ou une restriction des activités qui peuvent altérer considérablement la qualité de vie des patients.


La rhinite allergique est par ailleurs un facteur de risque d'asthme. En effet, 40% des rhinites allergiques évoluent en asthme2, et 25% des patients allergiques développent simultanément un asthme et une rhinite. Plusieurs traitements existent, avec ou sans prescription. La désensibilisation permet chez certains patients de modifier lʼévolution de la maladie allergique. Et, en complément des traitements, il est conseillé de bannir au maximum le contact avec les pollens allergisants : en cas de pic pollinique, éviter les promenades et les pique-niques à la campagne, se rincer les cheveux le soir avant de se coucher pour ne pas déposer de pollen sur son oreiller, fermer les fenêtres de la maison, surtout lorsque l'on tond la pelouse et rouler fenêtres fermées en voiture.


Sources: Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), Journée Française de lʼAllergie


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