Classées au 4ème rang des maladies chroniques dans le monde par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les allergies respiratoires représentent un réel problème de santé publique, mais sont trop souvent considérées comme des pathologies bénignes à l'exception de l'asthme, les allergies et notamment les allergies respiratoires (asthme, rhinites, rhino-conjonctivites). Le nombre de personnes souffrant d'allergies respiratoires ne cesse d'augmenter depuis plus de trente ans et, en France, c'est une personne sur quatre (soit 16 millions de personnes) victime d'allergie respiratoire.
Une inquiétude grandissante: C'est un français sur 2 qui se déclare préoccupé par les allergies respiratoires, en particulier les femmes (52%), les 30-49 ans (52%) et les CSP1- (53%) et les résidents de certaines régions, des banlieues (52%) et des centre villes (47%), davantage soucieux de l'évolution de la maladie par rapport à ceux vivant dans des communes isolées (33%) ou rurales (44%).
Inquiétude face à la pollution: « Le monde moderne dans lequel nous vivons favorise l'évolution des allergies respiratoires. En effet, l'environnement et les modes de vie influent sur nos gènes et donc le développement de la maladie. Depuis plus de vingt ans, les allergies respiratoires sont en constante évolution, ce qui est certainement dû à certains polluants provenant de composants organiques dits « volatiles » (évaporation de gaz, de fumées industrielles…) qui peuvent aggraver une allergie ou même la déclencher.», explique le Pr. Daniel Vervloet, pneumologue allergologue (Marseille) et président de la Fédération Française d'Allergologie (FFA).
L'allergie touche tout le monde: Pourtant, seuls un tiers des Français se sentent exposés à la pollution extérieure et un Français sur 4 aux polluants intérieurs (24%). Les Franciliens se sentent les plus exposés aux pollutions extérieures en raison d'une plus forte exposition à la pollution extérieure.
La pollution des villes vient s'ajouter aux pollens et les réactions allergiques peuvent en être plus fortes. 35% des non allergiques considèrent comme probable le risque de souffrir un jour d'allergies respiratoires, la crainte est encore plus élevée (40%) chez les 50-60 ans et 41% parmi les CSP-.
Un besoin d'information non satisfait: Ce sont les causes d'augmentation de l'incidence des allergies qui préoccupent le plus les Français ( pollution, substances toxiques…) et 44% sont ainsi en demande d'informations sur ces causes, avant les traitements (38%), les facteurs aggravants (32%) et le lien entre environnement extérieur et allergies (27%).
Il existe un réel manque d'information sur la maladie et sur les traitements, qui va de pair avec un sentiment d'aggravation de leurs allergies pour les patients allergiques. Pas assez d'actions publiques de prévention et d'information, disent les Français, qui, pour deux tiers d'entre eux sont en demande d'information dans les écoles primaires (67%) et d'une campagne d'information et de prévention destinée au grand public (65%).
Source: Communiqué Comité Français d'Observation des Allergies- CFOA via facebook : http://petitlien.fr/facebookCFOA