Génération Y, Web 2.0, marque employeur, le recrutement a lui aussi fait sa révolution. Finis l’attente, les salons où les futurs collaborateurs venaient vers les stands des entreprises à bras ouverts et les entretiens d’embauche à sens unique.
Aujourd’hui, avec l’avènement des médias sociaux et de la génération Y, les codes et les usages sont bouleversés. Non seulement les futurs collaborateurs ont leurs propres exigences, mais en plus ils en savent tout autant sur les employeurs que les employeurs en savent sur eux. Si la relation employeurs/futurs collaborateurs a changé, le discours et l’approche recrutement aussi.
Sans aller jusqu’à la séduction en mode pub/marketing, les candidats attendent aujourd’hui un discours non formaté, sincère et qui répond à leur propre questionnement. En d’autres termes, l’employeur doit savoir nouer une relation personnalisée avec les candidats, à l’image des réseaux sociaux où les marques discutent avec leurs clients. Ne pas avoir peur d’aborder sans complexe les questions de fond comme les ambitions professionnelles permet de montrer au futur collaborateur que l’entreprise entretient un rapport sain avec ses employés.
Si les réseaux sociaux ont changé les rapports employeurs/candidats, ils influent également sur l’image de l’entreprise, notamment auprès de la génération Y. L’e-réputation n’est pas que l’affaire des futurs collaborateurs, elle concerne aussi (et surtout) les entreprises. Si le discours tenu en entretien n’est pas conforme à l’image véhiculée sur les réseaux sociaux et plus largement sur internet, il sèmera le doute et l’incompréhension auprès des candidats.
Soyons clairs : les candidats n’ont pas acquis du jour au lendemain une position de force qui leur permettrait d’être tout-puissants. C’est juste le rapport entre employeurs et futurs collaborateurs qui s’est rééquilibré.