La harpie.
Ses bras sont souillés par son propre sang
Les lames en attestent, il y a malaise
La chair au soleil, il se rapelle d'un enfant
Qu'autre fois il était, inconscient de son avenir de braise.
Sur ses joues des cascasdes immondes
De larmes perdues, jettées à l'aveuglette
Sur des hommes de passages, parcourant le monde
Insenssibles à ses ressentis obsolètes.
Il met fin à ses jours en éternel incompris
Fidèl à son animalité, tel un loup solitaire
Il parcours la forêt de la mort en compagnie des esprits
Accélèrant, près à faire face aux adversaires.
C'est tête baissé dans le gouffre des abysses
Qu'il s'abandonne à une fatalitée imminente
Hadès s'amusera de ses plaintes d'artifices
Se délectera de ses cris de tourment.
Il sombre sur les terres noir de l'Enfer
Ses remords de la veille l'ont consumés
Son corp se change en harpie austère
Condamné à vivre son échec à perpétuitée.