Pаpіllоn11 : pоème L'іⱱresse des prоfоndes ⱨeures

L'ivresse des profondes heures

De ton garde robe oublié ,
J'ai ouvert la porte dérobée
Sans hésiter je suis entré
Et en un instant j'ai éprouvé
L'ivresse de la profonde douceur
De toi, je ne reviendrai pas
De la prunelle de tes yeux
J'ai forcé la porte dérobée
Pour y incruster mon image inversée
Et de l'espoir pour deux
Dans l'ivresse des profondes douleurs
De toi je ne reviendrai pas
Dans le labyrinthe de l'amour
J'ai dérobé la porte de secours
Je nage dans l'océan de tes hasards
parmi des poissons bien bizarres
Gagné par l'ivresse des profondeurs
De toi, je ne reviendrai pas
Dans le château hanté de la vie
La porte sur moi s'est refermée
Je vis avec le fantôme que j'ai choisi
Pour toi je n'aurai pas su exister
Et dans l'ivresse de la profonde peur
Celle que l'on ressent quand on meurt
De toi, je ne reviendrai pas