Pаpіllоn11 : pоème Lа demоіselle de l'іle

La demoiselle de l'ile

Je vis le lent naufrage
D'un amour sauvage
Et accroché à mes rêves
Je dérive vers la grève
L'eau est vraiment froide
Mes membres sont déjà roides
L'amer est en forte pente
J'ai entamé la grande descente
Je me pose sur une terre nouvelle
Peuplée de fascinantes demoiselles
Elles sont si étonnement belles
Que je pourrais les croire jumelles
Mais il est en une qui plus que les autres brille
Son esprit est frais et en mon cœur pétille
Son âme est une étoile qui scintille
Et ses mots ont la douceur de la camomille
Elle est auréolé d'un grand sourire
Et ses petits rires savent m'attendrir
Elle s'est glissée dans mes heures
Pour y laisser des traces de bonheur
J'ai longtemps eu très peur
De lui ouvrir mon cœur
Mais devant son insistance
J'ai perdu toute résistance
Je suis ébloui par son élégance
Et troublé par sa noble prestance
J'ai sans doute beaucoup de chance
D'oser l'aimer en toute innocence