L’hisoire de la littérature chinoise est une histoire truffée de livres singuliers. Peu, peut-êre et cependant comme celui qui apparût à Péquin, sous le nom de L’histoire d’un cavalier fou. Signé par l’écrivain et érudit de la littérature classique confusus Lin Shu jusqu’à la fin de sa vie, il s’agissait de la première traduction du célèbre livre de Miguel Cervantes, Don Quichotte de la Mancha, qui aspire doublement par une légitimité qui fait contraste avec les conditions de « CUMBRE?? » de la littérature espagnole et aux débuts du roman moderne en occident. A son tour, la prose de Lin Shu se covertit imédiatement en l’un des plus grands faits de l’histoire de la traduction littéraire en Chine.
Ce n’était pas, cependant, la première traduction d’un classique de la littérature européenne que signait Lin Shu, grand novateur de la littérature et du langage littéraire chinois et responsable du fait qu’ l’on est arrêté de dévaloriser le roman en le jugeant comme d’un genre mineur et essentiellement trivial et insignifiant dans ce pays asiatique. En effet, Lin Shu est aussi l’acteur, entre autres, des versions chinoises de David Coppefield (le fameux cinéaste anglais et membre du crecle de Bloomsbury Arthur Waley en arriva à affirmer que les meilleures pages de Dickens furent écrites en chinois par Lin Shu), Robinson Crusoe de Defoe, Les voyages de Gulliver de Swift, les Lettres persses de Montesquieu, ou Une étude en rouge de Conan Doyle.
Peut-être cela nous aidera-t-il a mieux comprendre le choix antérieur pour le mot auteur et la portée des paroles de Waley en ce qui concerne la méthode de travail de Lin Shu, avec comme exemple sa traduction de Don Quichotte, par ailleurs l’écrivain chinois n’avait jamais appris une langue étrangère.
Tous les après-midi, son assistent Chen Jialin venait le voir à sa maison et lui racontait un des chapitres du livre. Une fois qu’il était parti, Lin Shu se mettait à écrire, composant sa version à partir du souvenir de ce qui lui avait été transmis. Quelque part l’écrivain argentin Ricardo Piglia a suggéré l’intérêt d’entreprendre une traduction en espagnol de ce texte. Il ne nous est pas difficile de juger de la beauté de cette idée.
Cette si singulière méthode de travail commença avec la Dame aux Camélias, ce livre qui littéralement et littérairement lui permit de se récupérer pour toute la vie. Pendant un temps considérable, avec la mort de sa femme, Lin Shu soufra de la plus terrible des apathies. Il sortit de ce terrible et désespérant état provoqué par le sentiment d’abandon seulement lorsque Wang Shouchang un ami de retour de France lui parla du roman de Dumas. L’histoire le fascina de telle manière qu’il demanda a Wang Shouchang qu’il lui raconte entièrement, ressentant plus tard le besoin de le transcrire en chinois.
C’est ainsi que le récit de Alexandre Dumas fils de la tragique histoire mortelle de Marguerite Gautier fit plus que sauver la vie de Lin Shu qui de manière indirecte changea pour toujours l’histoire de la littérature chinoise.