Ordonnance prescrite par BHL, médicaments fournis par Sarkozy. Mais il y a des complications.
Excellent article de Vincent Jauvert dans le Nouvel Obs du 7 juillet 2011 pages 8 à 12 qui remet en perspective l’intervention de l’OTAN et la place de la France dans cet organisme :
"Libye : qu’est-ce qui a raté ? — la véritable histoire de cette opération qui devait restaurer le prestige international de la France "
En résumé, la complication principale qui n’a pas permis au malade de sortir de sa crise malgré la posologie de choc administrée, c’est que l’agent pathogène Kadhafi tout dictateur terroriste qu’il soit a une partie de son peuple (et l’armée qui va avec) derrière lui. Ça lui donne un pouvoir de résistance qui n’avait pas été prévu, ni planifié, par nos stratèges.
Avant d’intervenir en Irak, les américains auraient dû entendre Chirac. Avant d’intervenir en Lybie, Sarkozy aurait dû entendre l’Allemagne et la Turquie.
Et le gagnant de la farce est … Bachar el-Assad.
Pour les commentaires, c’est ici.