Trop préoccupé par l'affaire DSK, les médias ont oublié le Japon et le nom "Fukushima" est tombé dans les oubliettes. Il est vrai que l'opinion publique se passionne plus facilement pour des histoires de cul plutôt que pour un drame national.
Une autre centrale dont on ne parle pas du tout à été stoppée. La centrale de Hamaoka qui présentait les mêmes caractéristiques que celle de Fukushima et qui est construite à proximité d'une large faille et qui selon les experts pourrait dans les trente ans donner un tremblement de terre d'une magnitude d'au moins huit sur l'échelle de Richter. Actuellement le Japon ne tourne plus qu'avec 19 réacteurs sur 54 ce qui pose d'énormes problèmes à cette société énergivore.
Des mesures draconiennes ont du être prises pour assurer la livraison d'électricité au pays. L'industrie automobile ne travaille plus le jeudi et le vendredi au détriment du samedi et du dimanche. Les climatiseurs sont à l’arrêt ou réglés sur 28°C. La vente des ventilateurs a bondi de 70%. Les couloirs des sociétés sont éteins, heures supplémentaires réduites au maximum, horaires de travail décalés tôt le matin, les tapis roulants sont stoppés, le nombre de trains est limité etc.
Plus personne ne parle ni de Fukushima, ni du Japon. Pourtant nous aurions bien besoin d'apprendre des Japonnais sur les conséquences de cette catastrophe car si nous nous entêtons à privilégier ce mode d'énergie, nous nous exposons au même scénario.
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