Etat chronique de poésie 1264

Publié le 10 juillet 2011 par Xavierlaine081

 

1264

J’ai gardé fenêtres et volets clos

Pour ne rien perdrede cette obscurité

Animée de ton âme

*

A chaque regard lancé

Ne se voient que lacs desséchés

Peuples hagards

Fuyant famines

.

Ils viennent ensuite

Les criminels

Main sur le cœur

Sourire aux lèvres

Proclamer qu’ils ne savaient pas

.

Comment feindre

Comment mentir

Sûr d’être suivi

Quand on répand l’ignorance

*

A chaque pas fait dans la lumière crue

Mon sang ne fait qu’un tour

Mes yeux clignent sous le poids des larmes

Mon pas devient pesant

.

Il n’est qu’à la faible clarté de la lampe

Lisant ou rêvant

Que l’heure devient supportable

.

Rien de plus abjects

Que la folie d’un monde

Courant à son suicide

*

Il faudra pourtant boire de cette cigüe

.

Manosque, 7 juin 2011

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