... grâce à Rui Costa. Un parmi les premiers qui dégainent... finit par gagner.
Et un festival de guerriers. Si le camarade Makhno fait la fine bouche sur ce qu'on a vu aujourd'hui, je l'envoie compter les bouleaux à la Kolyma !
C'est le Portugais de Movistar, Alberto Rui Costa qui a gagné, le premier d'une échappée arrivant au bout. Flingage terrible des survivants de ce groupe de neuf, dont un authentique guerrier, Van Garderen, un Yankee dont on parlera dans les années à venir, je suis prêt à le parier. Prix de la combativité largement mérité, même si c'est une maigre consolation.
Et quel numéro de Vino, quel guerrier, quel tentative ! Malheureusement il a calé sous la flamme, ne parvenant pas à revenir sur Rui Costa et absorbé sur la fin par un peloton dynamité par les cadors (Contador a cherché, Evans a riposté, l'infâme Cunego qui suce les roues sans jamais bosser ou faire bosser ses mecs tente de tirer les marrons du feu, les Schleck s'accrochent mais pas réellement convaincants...). Ce n'est pas encore ce jour – s'il doit y en avoir un – que Vino portera le maillot jaune...
Et l'Hénaurme Hushovd, qui parvient à rester dans le peloton de tête, et donc à garder son paletot jaune ! On savait que c'est le meilleur grimpeur parmi les sprinteurs, mais quand même à ce point... finir dans la même seconde qu'un Evans attaquant un jour de montagne !
Gilbert, bon puncheur exploite à merveille ses qualités, qui ramasse un maximum de points qui lui permettent de récupérer le maillot vert (je l'ai dit dès le début : pour ce paletot, c'est mon favori avec Hushovd, parce que dès que ça monte un peu, Cav' ou Petacci sont à peu près comme des fers à repasser rouillés et ils auront peu d'occasions de marquer)
Les courageux du matin, ont amené un des leurs au bout (l'an dernier, il s'est distingué en boxant avec Barredo à la suite d'une arrivée houleuse. Cette année il le fait en levant les bras).
Comme le dit Jaja, c'est dur de s'y retrouver dans tous ces flingages, soit pour un paletot, soit pour l'étape, soit pour marquer le territoire. On voit toutefois les limites de Gesink.
Demain, c'est un autre jour mais si le Tour ne s'y gagnera sans doute pas, il peut fort bien se perdre, avec encore un parcours de moyenne montagne piégeux. Je gage que Gilbert tentera de marquer davantage, ainsi peut être que Hushovd pour éloigner le Cav'.
benjamin
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Oui. Mais bon, la moyenne … Nan ! J’déconne.
Superbe étape ! Rien à redire.
« L’échappée du matin » (pour une fois), n’était pas une échappée « au flan », le but était bien de rallier la ligne en tête et en faisant « rougir le douze dents » (pas en moulinant à la pépère, avec force grimaces).
La fin fut somptueuse, y’a bien longtemps que je n’avais pas assisté à une telle bagarre, indécise jusqu’au bout.
Au final, « Fifi » a loupé de fort peu son bouquet, mais il a récupéré le paletot vert (et c’est justice), la Belgique est en fête (et la Principauté aussi).
Comme on dit (avec une pointe d’admiration) : « ils ont fait le métier ! ».
Non, vraiment, je trouve rien à critiquer. Le Tour, c’est comme ça que je l’aime.
N’effet ! Un nouveau Tour commence !
Vive le Tour !
Cordialement.
Makhno
Le vélo pour les nuls : l'adhérence des pneus ou boyaux sur les routes.
Aujourd'hui, bien que les coureurs ont roulé quasiment toute la journée sur des routes mouillées ou humides, avec de surcroit un parcours étroit et sinueux, il n'y a quasiment pas eu de chute
Cela est du à la combinaison de plusieurs facteurs. Tout d'abord, dès que les choses sérieuses ont commencé, le peloton s'est étiré et morcelé. Ensuite des équipes faisant la course en tête pour préparer l'emballage final, comme hier, ne se sentaient pas concernées et ne provoquaient pas de houle en remontant sur les bords : seule la moitié du peloton bataillait directement en tête. Enfin le choix des pneus ou boyaux n'a pas posé de difficulté. Comme il était sûr que la chaussée serait mouillée quasiment de bout en bout, les coureurs ont chaussé "pluie" (une gomme plus tendre qui adhère mieux, mais qui, sur terrain sec, "colle" la bécane à la route et fait perdre une énergie considérable)
Ensuite, cela faisait plusieurs jours que tombait la flotte (en Auvergne il pleut neuf mois par an... N'oubliez jamais votre parapluie les trois autres mois). Donc les chaussées étaient lessivées et débarrassées de cette fine couche huileuse qui se dépose peu à peu, venant des pots d'échappement (le gazole, pour ça, c'est terrible) comme de certains pollens.
Ce qui est très dangereux c'est l'orage brutal sur une chaussée sèche depuis huit jours et couverte de ce gras qui "émulsionne"… si en plus les coureurs sont chaussés "pour route sèche" alors c'est la patinoire et la succession de gamelles assurées. Ce qu'on appelle le verglas d'été, qui peut même occasionner des sorties de routes pour des voitures.
Pluie en Bretagne ... pluie en Auvergne, pour une année caniculaire et sèche nous sommes servis ! Pour ce qui me concerne, j'ai un net penchant pour la pluie auvergnate. Je me sens tout de suite mieux à l'ombre des volcans. Vues du ciel les toitures ont sensiblement les mêmes couleurs, l'ardoise prédomine et la pierre est bien noire en comparaison des calcaires du tonnerrois, mais quelque chose me parle : je suis chez moi ou pas loin !
La Bourboule ne fait plus, ou très peu, dans l'asthme et les "éruptions" mais Mc Do est passé par là et l'obésité lui permet un recyclage autour d'une obésité préoccupante. C'est assez facile d'ailleurs, boire que de l'eau pendant trois semaines assure la perte de poids garantie avec reprise immédiate au retour dans la "couronne". La Bourboule est ainsi assurée d'une nouvelle visite l'année suivante. Ils sont malins ces auvergnats, faisant mentir Brassens :"toi l'auvergnat qui sans façon m'a donné un bout de pain, quand dans ma vie il faisait faim ...". Plus de pain à la Bourboule ... De l'eau !
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