Un roman « générationnel ».
L’auteur
Grégoire Delacourt est né en 1960 dans le nord. Il est publicitaire de profession et signe ici son premier roman.
L’histoire
C’est son histoire qu’il nous conte ici. Depuis ses 8 ans où il écrit un poème à sa famille qui le déclare « l’écrivain de la famille » jusqu’à aujourd’hui et la naissance du roman. C’est donc le portrait de sa famille avec ses joies et surtout ses peines. Et puis l’ homme qui se débat au milieu de tout ça.
Ce que j’en ai pensé
Il y a un petit quelquechose de charmant et de de touchant dans ce livre, mais c’est aussi trop facile à mon goût, avec des formules publicitaires trop clinquantes (l’auteur est l’un des plus talentueux publicitaires de sa génération) et beaucoup de références générationnelles (tout cela me fait d’ailleurs penser un peu – trop – à La délicatesse de David Foenkinos).
Donc, oui c’est touchant, son histoire a quelque chose de fort qu’il a eu envie – besoin – de partager (c’est le coeur de l’histoire « écrire guérit »). Ce n’est évidemment pas dénué d’intérêt, mais après des lectures autobiographiques bien plus fortes dernièrement (Claudie Hunzinger, Annie Ernaux … ou Romain Gary), ce roman là m’a semblé un peu terne.
Un livre qui se lit un peu trop vite, qui joue un peu trop sur la corde sensible à mon goût. Il tente de créer une complicité avec le lecteur en lui rappelant la nostalgie d’une période, ça me gêne un peu, j’ai trouvé le procédé un peu « lourd.
Ce roman a reçu le Prix Rive Gauche.