Portrait of my father
Saison 1, Episode 3
Diffusion vo: ABC Family – 20 juin 2011
Daphné voit son père s’incruster dans sa vie de basketteuse tandis que Bay est une artiste.
Pauvre Bay. L’épisode l’a mise un peu plus en avant mais elle reste toujours limitée à artiste + Ty. Après avoir repeint la cuisine de sa mère biologique, elle peint un tableau composé de bandes scotch pour former un visage avec des lettres et un point d’interrogation que son faux père a du mérite d’avoir vu et qui m’a forcé à faire marche arrière et une longue pause pour le voir. Le A, le V, le N m’ont plus sauté aux yeux mais bon … En tout cas, c’est hautement moche, donc ça ne pourra que plaire aux « critiques » d’art. C’est déjà ça.
Et quand elle ne fait pas l’artiste, elle tape l’incruste avec Ty. Son futur demi frère caché. Je le sens venir de très loin ça. Ca sera fun de l’inceste sur ABC Family ^^ Mais bon, à part ça, elle s’extasie sur la « pauvreté » et est dégoutée de ne pas être née pauvre avant de se plaindre que personne ne veut lui dire qui était son père. Facile, c’est celui de Ty voyons ^^ En tout cas, y a intérêt ou ma théorie tombe à l’eau.
En tout cas, je regrette que Bay ne disjoncte pas à voir tout le monde se désintéresser d’elle au profit de la nouvelle. Rebelle-toi ! C’est toujours mieux les depressions visuellement bad girl que faire la tête dans son coin. C’est surtout plus fun pour le téléspectateur que je suis. Prends un peu exemple sur le Ephram Brown des débuts ! Insulte ton père ou un truc dans le genre !
Trouvez le "?"
Du coté de Daphné, elle s’amuse au basket jusque ce que son père biologique vienne lui pourrir la vie à faire trop. En tout cas, c’était pas trop mal l’ensemble de l’intrigue, surtout quand Daphné explique à Regina qu’elle ne sait pas trop comment leur dire non, ce qu’on peut comprendre.
Et puis le coté vie quotidienne des sourds est toujours bien exploitée et je dois dire que l’interprête téléphone était une bonne scène, tout comme les silences lors des discussions avec Emmett. Même si il reste les bruits de fond de la vie, on n’a pas de musique et c’est une bonne chose. Cela rend les scènes plus réalistes et plus touchantes. Le talent des deux comédiens suffit à faire passer ce qu’il faut coté émotions, sans recourir aux violons musicaux.
Enfin, il reste Katherine, la mère biologique de Daphné qui doit faire face au qu’en dira t’on de ses riches amies de la « haute » comme on dit. Et bien sûr, elle cherche à cacher la vérité. J’ai moyennement apprécié Daphné qui demande pourquoi elle ment. Elle n’est pas que sourde, elle est naïve aussi, on va dire. Elle est quand même suffisament intelligente pour comprendre pourquoi tout le monde ment, encore plus dans les sphères où Katherine évolue, où tout repose sur les apparences. Au final, cela conduit à bien pire puisque Daphné est devenue la fille que son mari a eu avec une autre.
Et puis, elle ne s’arrête pas là puisque là voilà essayant de caser Regina dans un salon de coiffure classe plutôt que de faire venir chez eux la racaille d’entraineur du lycée de sourds. Oui, elle parle bien des anciens clients de son ancien quartier, donc on comprend, les gens peu recommandables et au final, on ne voit que la mère d’Emmett, la coach de basket. Coté racaille, on a fait mieux qu’une gentille éducatrice sourde quand même.
Bref, 6/10
L’épisode continue sur la lancée du début de saison mais en accusant une faiblesse en sous développant les filles. Par contre, Katherine devient plus sympa et c’est nettement mieux.