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Je viens de décider, de publier une réflexion faite, courant 2009, relative au dénouement que connaît la situation politique en Guinée. Je tiens à préciser, que j'avais initialement envoyé cet article, à l'administrateur d'un site: Guinéenet, du nom de Alpha..... Dans la foulée, de la nouvelle année, nombreuses seront les supputations sans in combes, qui viendront orner l'espace de l'imaginaire collectif, de tous les Guinéens. Prient dans le tourbillon, d'un déchirement interne, autour du postulat politique, une montée soudaine, de la haine et de la violence, dans l'expression, trop partisane et injustifiée, de par son caractère non illustratif de la fibre du dirigisme démocratique et anti-consensuel, de la volonté d'un certain nombre de Guinéens d'assortir l'exercice, du pouvoir, d'un jeu de clans, ou tout au moins, déroger à la règle habituelle et très usitée d'une gestion concertée de l'avenir collectif, à l'heure où le désaveu à l'égard de la chose politique, semble avoir atteint son paroxysme, par le fait de l'action cumulative de l'ensemble des dérives du pouvoir politique, n'est plus de mise, à mon sens. Même si l'on s’emploit activement de part et d'autre, à avancer des raisons qui font certes, trait à l'histoire de l'évolution politique de l'humanité, je veux faire allusion, à travers les procédés les plus en verves, en matière de gestion politique, à la gestation d'une forme de conquête, du pouvoir, résultant, aussi bien de la croyance et l'interprétation religieuses, que de l'affirmation, disons, sectaire, d'un mécontentement général, réduit à une dimension, régionale, ethnique, au service d'intérêts souvent égoïstes et inaptes à favoriser, le sursaut collectif, teintée d'une tentative de cooptation ratée des valeurs, supposées républicaines. Ainsi la référence qui en est faite, telle que le veut, tous les schémas classiques, l'astreint aussi à une adaptation et un assouplissement, découlant de la capacité des hommes, à le cerner et le concevoir comme un tremplin propice, à leur propre épanouissement. S'il est d'une coutume, assez encrée, en politique, de rendre le pouvoir quelque fois, cynique, cruel, de par son mode d'acquisition ou son exercice, surtout quand les protagonistes, émergent d'un milieu qui fait encore les frais, de la conception divine du pouvoir et son origine, même si, la force de persuasion, nous contraint à tenir pour compte, les tendances religieuses, en vue, dans tout système politique, qui se veut reflet de la composition sociétale, il n'en demeure pas moins, que la Guinée, (les régimes successifs), après, avoir réussi, tant bien que mal, à cantonner, les clivages politiques internes, n'échappe nullement aux risques conflictuels, de la mutation intergénérationnelle, parsemés, par l'explosion démographique, la hausse sensible du taux d'alphabétisation, source avérée de l'éveil et la prise des consciences, la conjoncture économique latente, les errements de l'administration, la confiscation du pouvoir, l'inexistence d'une justice sereine et équitable, la barbarie d'une armée indécise et anti républicaine, la démission de l'élite, face à son devoir d'initiative, de conception, d'élaboration, et d'orientation, non pas forcement, des politiques publiques, mais les concepts clés, soutendant la réalisation du rêve collectif . Par ailleurs, la cruauté et le cynisme dont il est question, bien qu'émanant, généralement, d'une situation de déconvenue et bien que la situation politique de la Guinée, offrait un pléthore de solutions, prouvent, on ne peut plus de façon éclatante, les craintes liées à un putsch, son dénouement et ses conséquences imprévisibles, en pointant du doigt, de passage, une nouvelle fois, l'immaturité, l'impodérance et le manque de tact, chez les membres, les plus influents du CNDD. Ceux qui s'adjugeaient, d'emblée et d'entrée, l'initiative de la prise du pouvoir et son contrôle, sans jamais faire valoir, une quelconque aptitude à fédérer les ardeurs, mobiliser la nation, autour d'un idéal de renouveau, couronné par une transition politique, à la hauteur des espérances, se sont leurrés en voulant leurrer le peuple. On aurait bien aimé, savourer, l'arôme, subtilement délicieux, concocté dans le but, nous avons cru, tout au début, de redonner sourire et espoir, à ce peuple, par une armada de jeunes officiers, suffisamment, dociles, pour rendre à la cause, ses lettres de noblesse, nous a t-on fait croire, mais en vain et contre la quasi totalité des prévisions, tellement, le combat des forces vives, contre les deux précédents régimes fut édifiant, émaillé du sang des martyrs et teinté d'une volonté commune de relever le défi du développement économique, du progrès social et de la stabilité politique. A cela, force serait de reconnaître, qu'on a pas encore, fini d'essuyer les revers, d'une intrusion de l'armée, sur la sphère du dirigisme politique, quoi qu'en arpentant, les rouages des concepts en la matière, on s'aperçoit de sa succession à elle-même, sans trop vouloir s'y attarder . De ce fait, les uns et les autres, se positionnant, sur l'échiquier politique, en fonction des tendances stimulantes, à faible teneur, telle que le CNDD, aurait puis embarquer, dans son navire de tous les dangers, les Guinéens les plus illusionnistes, ne veuillent réduire, l'aspiration de toute une nation, à une vannes successive. Hier, Dadis prenait plaisir à se pavaner entre, une approche du pouvoir, que je qualifierais de dubitative et très fictive et les implications d'une situation qui s'annonçait explosive, de par l'accumulation des dérives politiques, sans jamais parvenir à imposer, son propre style, en partant du postulat, selon lequel, ni la carrière militaire de l'homme, ni son rang, encore moins sa position au sein des forces armées, ne lui octroyaient théoriquement, une marge de manœuvre pouvant mener tout droit, à la cour du pouvoir. Comme pour dire que l'homme, avait brisé tous les tabous, liés à la conception du pouvoir politique en Guinée et braver l'égalité des chances, l'opportunisme, l'audace et la modestie, comme une arme fatale. Ce qui fait logiquement croire, que l'homme avait, depuis belle lurette, affûté ses armes, conçu son plan de règne et parer aux éventualités les plus probants, pour ne pas s'offusquer de son entrave gestuelle, surprenante et apparemment dérisoire, au processus politique, qu'il a initié avec le CNDD, par l'entremise des prédateurs des biens publics, sans jamais s'en accommoder. Véritablement, la Guinée, entame, une seconde descente aux enfers et marque d'un pas feutré, une déchéance, tout au plus, collective, tout au moins, factuelle. La parole donnée, n'étant plus, une source de conviction, il va de soi, que le régime actuel, gît, sous la coupe, sinon odieuse, mais fidèlement apparentée, à la furia Dadis. En s'emparant du pouvoir et vivre, permanement, la crainte de l'armée et la peur d'un renversement, il (Dadis) s'est placé, dans la ligne de mire, de ceux qu'il entendait, exclure, en procédant, par des méthodes peu réfléchies, à manœuvrer, pour son maintien. Partie (la prise du pouvoir), sur des notes de fanfare, affranchie d'une remise en cause, suffisamment contraignante, pour lui venir à bout, de par l'imbrication de plusieurs facteurs endogènes et exogènes, elle ne tardera pas à se transformer, en un effort et exercice individuel, sous l'emblème d'un sceau collégial. Ainsi, des répressions ordonnées individuellement, viendront s'ajouter, la recherche d'une aura personnelle et l'éternisation, sans oublier, en toile de fond, une organisation administrative et structurelle, désarticulées, saccadées, balbutiantes. Un discours qui se veut populiste, sans en avoir la vertu, tandis que l'omniprésence médiatique de Dadis, lui causait, ses plus cuisants échecs, en communication. Mais que peut-on envisager de si tôt pour l'armée en débandade et à un possible, remous interne? La déclamation de cette solution, en forme de poème, fera, sans nul doute, renaître l'espoir, et resurgir, la lueur du jour, en ces temps, où, la collision, entre le sens du vent qui bât de l'aile, transpose les idées et les faits, dans leur véritable contexte, et l'option politique choisie, font couler du sang, causent désolation et stupeur, et nous renvoient, au tréfonds des réalités qui minent, l'existence quotidienne des Guinéens. Ce vent, qu'on pourrait à tort ou à raison, appeler, renouveau, s'amplifie au fil des saisons et n'épargne, dans sa lancée que l'obstacle qu'elle entraine avec elle, vient en appoint et finaliser, un combat voué au bien-être et à la décence de l'existence humaine, corroboré par des convictions et des idéaux inaltérables, tirant leur racines, au sein des visions présomptueuses et prémonitoires, de l'avenir collectif, pris dans son ensemble. Entre la soif du pouvoir aveuglante, sa difficile confiscation et la loi de la jungle, chère à la grande muette, la république se cherche et en proie à une incessante remise en cause de ses acquis, vu que la propension, des aprioris, milite, en faveur d'une nouvelle donne, mi basse, mi haute. Ceci étant, la logique même de la réforme de l'armée, sa nouvelle accession au pouvoir, désapprouve, l'idée d'une division de l'armée en clans, au seul prétexte, que la composition même du CNDD, reflète, l'implication de l'essentielle des unités d'élite, de l'armée Guinéenne, lors du putsch du 23 décembre 2008. Ainsi, croire à la dissolution du BASP, par exemple, (formé, entrainé et professionnalisé, avec des moyens colossaux de l'état, même, si un remodelage, en vue d'étouffer le spectre ethnique en son sein, était nécessaire), et son remplacement par une autre unité, dont la formation et la professionnalisation, nécessitaient autant de moyens et de temps, pour des raisons sécuritaires, pendant que les officiers qui le dirigeait en maintenant une parfaite cohésion des unités, sont membres du CNDD, me parait tributaire, d'une autre motivation et l'incapacité de Dadis à assumer ses responsabilités, en se rendant maître de ses propos et ses actes, puis que, nul ne saura, persuader, l'opinion, que l'armée, à travers le putsch du 23 décembre 2008, ne s'inscrivait pas, clairement, dans la continuité du passé, avec pour mot d'ordre, aucun Guinéen de l'extérieur, ne présidera aux destinées de la Guinée, parce qu'ils sont soupçonnés d'être des traitres et apatrides. Ces Guinéens qui exportent l'image de la Guinée à travers leur exploit individuel et leur volonté pérenne, constituent de nos jours, pour l'avenir de la Guinée, ce que constitue, l'armée pour la défense de l'intégrité territoriale.