Un arbre crie sans bruit:un coup de sabre.
Un vent de terre ,entend ,sa colère.
Son air secoue la mer qui désespère.
Dans son cadre,l'arcade porte son cadavre.
Une tempête,sans arrêt,peste,conteste.
Il a froid mais il recouvre son émoi.
Pas de danse ,sans offense,pour cadence.
Sans bal perdu,vise son Idéal.
Un arbre supplie,jette le sabre.
Une fleur de misère emporte son mystère.
Le vert de sa feuille,pousse son cercueil.
De ces racines,il puise sa vie divine.
Un air de fête engloutit la tempête.
Il le voit bien,c'est la joie au détroit.
Pas de danse invite l'Espérance.
Des câbles se brisent sur le sable.
Son ,feuillage ,se joint au tapage.
Coeur courage a vaincu l'ancrage.
Dans sa main elle peint,des pains,pour demain.
La saison berce la maison d'oraison.