Écrit par 237online.com
Vendredi, 08 Juillet 2011 21:14
ééçééàé
Depuis 10 ans, les mastodontes dans le secteur du mobile (Orange et MTN) se partagent le "gombo" dans ce domaine stratégique de la communication. Mais depuis l'officialisation au mois de juin de la rumeur qui depuis des années annonçait l'arrivée de nouveaux opérateurs au Cameroun, les usagers ne pouvaient que sourire attendant souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants puisqu'avec eux s'accroitrait à cours sur la concurrence avec pour effet la chute des prix.
"60 FCFA la minute" c'est ainsi que MTN a contrattaqué y a peu montrant ainsi qu'il n'est pas besoin
d'être nombreux pour aller encore plus bas dans les pris. Et à Orange de réagir non sans orgueil en allant encore un peu plus bas avec son offre à "50 FCFA la minute". Malheureusement pour l'instant ces tarifs ne s'appliquent qu'à des appels vers le même opérateur mais laissent présager de grands changements aussitôt qu'ils seront quatre opérateurs (CAMTEL n'ayant pas vraiment le "level" jusqu'à présent) et sont un message à l'endroit des futurs nouveaux protagonistes de la scène leur annonçant qu'ils sont attendus de pied ferme. Ceci étant les réjouissances pourraient ne pas vraiment être partagées par tous.
En effet, depuis son apparition avec l'avènement du mobile en fin de siècle passé, le call-box (modèle réduit de call-shop) a connu son apogée en plein milieu de la première décennie 2000 et le secteur est en plein essoufflement aujourd'hui.
Aussi la question de savoir si les call-boxeurs se remettront d'une baisse drastique des tarifs de communication se pose effectivement. Car comment les imaginer survivre à une baisse draconienne de leur chiffre d'affaire.
Il parait dorénavant certain que d'ici peu les prix pourraient atteindre la somme de 25FCFA la minute et bien moins encore et au vue de la nouvelle donne qui veut que tout le monde ait deux, voire trois téléphones ou un portable double voir "triple" puce la fréquentation de nos chers call-boxs disséminés dans tous nos coins de rue va assurément s'émousser.
Et ce pourrait dont être pour ainsi dire une mauvaise nouvelle pour ses nombreux camerounais qui ont pour la majorité opté pour l'auto-emploi dans notre pays ou d'après une récente estimation de l'OIT près de 76% des personnes actives sont sous-payés et 13 % au chômage.
L'une des rares bonnes nouvelles pour le domaine est qu'ils pourront toujours compter sur les offres sur les transferts de crédit qui ont le vent en poupe si tant est que les opérateurs continuent de leur jeter des carottes. En même temps il ne saurait être autrement vu que la vente de cartes téléphoniques ne fait que baisser depuis des années.
Qu'à cela ne tienne ; les call-boxs qui traverseront ce cap auront fait l'effort d'évolution et d'adaptation selon le principe évolutionniste de Charles Darwin.
Fredy Landry N.
Correspondance particulière pour 237online.com