Jacques Julliard à propos du Siècle :
« Il s’est constitué une superclasse dirigeante qui défend avec âpreté ses intérêts propres, transcendant par rapport aux péripéties de la démocratie électorale. C’est d’elle que je disais ici même, il y a quinze jours, qu’elle fait régner une connivence de tous les instants entre la banque, les affaires, l’administration, le barreau, la politique, le journalisme, parfois les arts, l’université, l’édition…Si vous ne me croyez pas, allez faire un tour, à condition que l’on vous laisse entrer, à l’Automobile club de France, un soir où le Siècle, le club de cette superclasse dirigeante, se réunit pour dîner. A défaut, vous verrez au moins les chauffeurs de ces limousines noires qui attendent patiemment la sortie de leurs maîtres. A l’intérieur, des hommes en costumes gris et quelques femmes en tailleurs sobres échangent des opinions, des adresses, des tuyaux, des services, parfois des fonctions, des positions sociales, voire des amants ou des maîtresses. Dans ce milieu fermé fermente l’idéologie de la classe dominante : modernisme discret, bien-pensance sociale et culturelle, conformisme économique, respect absolu de la puissance et de l’argent. La pensée unique est là et bien là. Il existe derrière les apparences successives des combinaisons ministérielles, un gouvernement de facto, un gouvernement invisible des élites financières et institutionnelles qui, à défaut de dicter sa loi, fournit la pensée et inspire l’action des élites dirigeantes françaises. »
si même les cathos de gauche sortent la tête du sable, l'espoir est permis!
(source : Faits et Documents 1-15/07/2011, lire aussi cet interview trés éclairant dEmmanuel Ratier à propos du même siècle)
« La gauche a abandonné ces quartiers ; elle a abandonné les classes populaires, sa jeunesse. C’est donc l’abandon de notre culture, de notre identité de nos racines de nos valeurs fondamentales. La gauche a épousé les thèses du grand patronat avec ce discours irresponsable où il faudrait régulariser tous les sans-papiers, elle prône l’immigration comme le demandent Laurence Parisot et Christine Lagarde pour une main d’œuvre à bon marché. Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France. C’est un mensonge entretenu depuis 30 ans. Oui c’est une chance pour le capitalisme financier, pour diviser, pour exploiter, pour généraliser l’insécurité sociale, exclure, ghettoïser des millions de familles et de jeunes français de la vie sociale et politique. »
André Gérin, candidat communiste à la présidentielle 2012…
et que dire des cocos repentis? la botte souveraine de la réalité?
Where's my mind?