Déchirure
Une cendre embrasée m'avait enflammée.
Feu consumé dans une étreinte passionnée.
Quelques mots, des regards se gravent sur les stèles du passé.
Des échanges aux souffles violents portent leurs revendications.
Des convictions pour des convictions… en toutes oppositions.
Les différences se cumulent en un mont sablé de quartz.
Chacun devant un miroir terni… aux reflets sombres.
Pour l'un, la froideur saisit de glace... le sang coulant dans les veines.
Pour l'une, le mirage envolé face aux pierres désolées.
Aujourd'hui, les yeux émerveillés s'envolent du haut de cette falaise.
Le sable de Quartz berce le vent de sa douce mélodie aux temps des regrets.
Quelques perles de cristal se versent sur un sourire pensif.
Les songes défilent sur l'océan, quand le phare veille sur les mirages.
Tour d'ivoire à l'oeil du tournis tandis que les vagues viennent mourir sur la plage.
Un sortilège de souffrance crible le coeur perforé d'aiguilles
Tel un sarcophage à jamais scellés, emportant ses secrets inavoués.
Une stèle où le prénom gravé demeure l'inconnue depuis tes vies antérieures.
Ton monde s'immobilise dans la nuit des ombres, si sombres.
Alors que ma voie me porte vers les ténèbres de mes soupirs.
Des incantations implorant Diane pour tes envies de possessions…
Mes yeux admirent la Lune sans demande particulière :
Froide mais si belle... cet astre sublime garde son mystère entier.
***
Les jours de pluie, j'oublie ma peine. Une autre page tournée.
De blessures cicatrisées même si restent les cicatrices.
L'encre délivre ces écrits en quelques lignes.
Je vis, Je suis vivante, je marche solitaire
A travers des prairies, des landes, les bois, au bord des falaises…
Déchirure du coeur réduit en cendre l'envie d'être aimer.