Désillusions
Je me souviens encore, de l’enfant à l’adolescence,
De mes rêves innocents, devenus ceux d’une femme.
Le parfum d’une fleur, une robe de mariée et leurs sens.
Jeunesse illusoire, où tout nous apparaît sous le charme.
Eclipsant d’une vie qui commençait, tous les problèmes.
Souriante, confiante, le cœur léger, sans aucun dilemme.
Le monde à mes pieds, conquérante des temps modernes.
Liberté de mes choix : le travail, l’argent, l’amour lui-même !
Désillusions d’un monde, que je visionnais sans défaut.
Ses hommes qui se battent, pour le pouvoir tout en haut.
La haine, les guerres de civilisation, d’indignation, de famine
Désenchantement, insouciante innocence, d’une gamine !
La réalité n’est point un rêve, travailler pour tout donner.
Tout s’achète, rien ne se gagne, ou si peu ! Votre liberté de penser.
Ne pensez pas tout fort, vous auriez tort, il vaut mieux méditer.
Croire qu’à vos vieux jours, usé (e), cette déconvenue aura cessé.
Si l’amour est encore à vos côtés, vous aurez gagné, le droit de rêver.