Hier, encore je regardai, sang couleur.
Et ma peur me coupait, sans vent de terre.
Je me souviens de cette douleur amère.
La valse des flots couvre les sanglots d'Ether.
Pourtant j'aime la mer, des caresses sans flot.
L'histoire des sirènes sans queue agite l'Ether.
L'écume des vagues se souvient de leurs cris.
Pas d'écrit pourtant juste les vers d'Ether.
Le tourbillon infernal somme sans rame.
La bataille sans médaille du soupirail.
Arpenter la vague du psychodrame.
Ancrage sans encre rappelle la marmaille.
Sur mon cheval, je défie les grosses vagues.
La brise marine m'emporte loin de ses flots.
Des sanglots monotones sans ton divaguent.
L'océan arrête l'escapade sournoise.
Un orage attaque sans obstacle.
La houle inapprivoisée se pavoise.
L'éclair l'éteint, elle étincelle sans vie.
La mémoire de la mer raconte encore.
Ces aïeuls, ont goûté au délétère.
Ether a tout vu, a béni leurs corps.
Un courant d'air marin de ces matins.
Pas de chagrin sans trépas, ni tristesse.
Les petits rats de l'opéra marins.
Dansent les sanglots des flots sans adresse.
Ether apporte son souffle divin.
Le destin hume l'air humain du beau port.
Ondine nage libre dans l'eau cristalline.
Le grand morne s'endort en paix sans décor.
Sur la colline des filaos d'Ether.
L'écume de mes aïeuls entre dans l'Histoire.
Un destin humain pour nos lendemains.
A l'heure de la Majuscule de l'Espoir.
Etre humain et se donner la main.