Et quel est le bilan de cette « belle vision » ?
Il a voté pour le projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité qui a pour objet de : « (...) modifier les règles d’entrée et de séjour en France. Il a aussi pour but de renforcer les exigences en matière d’accession à la nationalité (...) » qui a donné lieu à la Loi du 16 juin 2011 dans laquelle on peut lire : « Le titre de séjour étranger malade ne pourra désormais être accordé que si le traitement n’existe pas dans le pays d’origine, indépendamment des conditions d’accès plus ou moins assurées à ce traitement (...) »
Tout comme il a soutenu le défunt CPE, contrat assorti d'une « période de consolidation » de deux ans, durant laquelle l'employeur pouvait rompre le contrat de travail, sans en donner le motif, au fait que : « (...) Nous devons regarder en face la réalité du monde du travail (...) »
On notera aussi cette question au gouvernement sur la fraude au RSA : « Ma question s'adresse à Mme Roselyne Bachelot, ministre des solidarités et de la cohésion sociale. Elle concerne la gestion de l'argent public, dans le cadre du versement des prestations du revenu de solidarité active (...) Aussi souhaiterais-je connaître les statistiques récentes concernant ces fraudes, et surtout les moyens mis en oeuvre pour y remédier. Et plus précisément, j'aimerais connaître les chiffres relevés dans le département du Territoire-de-Belfort, que j'ai l'honneur de représenter (...) »
Et s'il a signé en novembre 2010 : l’appel de 65 députés UMP sur la politique familiale dans lequel on peut lire : « (...) Le soutien de la famille et du mariage est au cœur de nos politiques publiques depuis 1945 (...) Elle ne peut pas se réduire à l’ouverture de places d’accueil pour les jeunes enfants, même si cela est nécessaire. Elle doit être plus profonde et plus cohérente (...) » il n'en a pas moins opposé son véto comme 269 de ses collègue UMP au mariage homosexuel
Donc, jusque là, un « sans faute » humaniste ! Mais, notre « visionnaire » ne pouvait pas en rester là. En effet, il lui fallait marquer de son empreinte la législature, en proposant au gouvernement, une grande cause à caractère humanitaire.
Et bien, depuis le 5 juillet 201, c'est fait, puisque notre député vient de poser une question écrite au ministre de l'agriculture. Evoquerait-il les maladies professionnelles dues aux pesticides ? un renforcement de la réglementation sur la sécurité alimentaire ? L'isolement des personnes âgées et le manque de services publics dans le monde rural ?
Roulement de tambour !
Question soumise le 5 juillet 2011: « Michel Zumkeller interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les conditions de vie des poissons dans les « boules aquariums ». À l'époque où le bien-être des animaux est un sujet plus que jamais à l'ordre du jour, il souhaite savoir pourquoi les « boules aquariums », ces boules de verre « primitives » sont encore vendues couramment à des personnes qui n'ont aucune notion des conditions optimales nécessaires au maintien des poissons d'aquariums. L'absence de filtration entraîne au mieux des changements d'eau très fréquents à partir d'eau du robinet souvent et malheureusement non déchlorée. Au bout de quelques semaines, si les poissons ont survécu, ce changement se fera uniquement lorsque l'eau du bocal deviendra nauséabonde ou lorsque les poissons piperont l'air en surface, preuve qu'il faut agir, s'il en est encore temps. En conclusion, il se demande simplement si on peut interdire la vente de ces bocaux ou « boules pour poissons » comme l'ont déjà fait certains pays européens et interdire strictement d'offrir le poisson rouge en tant que lot dans les foires et autre fêtes foraines, ceci en infraction totale avec l'article L. 214-4 du code rural. La possession de tout animal, même un poisson, doit en effet rester un acte responsable et écologiquement éducatif »
Transmis à tous ceux qui tournent en rond et vivent à plusieurs dans un appartement de quelques mètres carrés, voire insalubre ou ... dans la rue !
Bien que Bruno Lemaire, ministre de l'agriculture, n'ai pas encore apporté de réponse à cette question sociale majeure, nul doute que Lemaire Bruno, délégué général au projet de l'UMP pour 2012 aura à coeur de la faire figurer à côté des mesures de rétorsion à l'égard des assistés du RSA !