Soumaïla Bakayoko a été officiellement nommé chef d’état-major des armées ivoiriennes. Il devra relever l’immense défi de reconstruire une armée nationale unie.
C’était déjà un état de fait. Au lendemain de la chute de Laurent Gbagbo, le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état major des ex-Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) - rebelles anti-Gbagbo - avait pris ses quartiers au camp Gallieni à Abidjan, en lieu et place de Philippe Mangou, chef d’état major des armées ivoiriennes sous Laurent Gbagbo.
Composer avec les ennemis d’hier
Le transfert du pouvoir militaire ivoirien à Soumaïla Bakayoko est désormais officiel. C’est un communiqué des ministères de la Défense et de l'Intérieur qui l’annonce : il est nommé chef d'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Soumaïla Bakayoko aura donc la lourde responsabilité de reconstruire une armée profondément divisée, puisqu’elle est sensée intégrer les ennemis d’hier : Forces de défenses et de sécurité (FDS, ex-pro Gbagbo) d’un côté et ex-FAFN de l’autre.
Valse des chefs