Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1995
Durée: 1H25
L'histoire: Un ovni s'écrase sur Terre. Quelques jours plus tard, la ville du Michigan est attaquée par d'énormes moustiques assoiffés de chair humaine. Megan, Ray et quelques militaires vont constituer un petit groupe et combattre les insectes volants.
La critique d'Alice In Oliver:
Que dire d'une telle ineptie ? Telle est la question que se pose un nanardeur de mon espèce face à ce gros nanar, j'ai nommé Mosquito, réalisé par Gary Jones en 1995. Conscient de la débilité de cette série B, Gary Jones joue à la fois la carte du gore et de l'humour foireux. Attention, SPOILERS !
Un ovni s'écrase près d'un lac, à proximité d'une petite ville du Michigan. Bientôt, des moustiques géants s'attaquent à la communauté.
Megan, Ray, des militaires et un scientifiques s'organisent pour combattre les insectes géants assoiffés de sang humain.
Au niveau du scénario, Mosquito ressemble surtout à un hommage aux vieilles séries B des années 50 et 60.
On pense parfois à Them, plus connu sous le nom Des Monstres Attaquent la Ville. Pour le reste, l'intérêt de Mosquito repose évidemment sur ses moustiques voraces de service. Mais attention, il ne s'agit pas de moustiques ordinaires !
En effet, nos chers insectes ont subi des mutations et sont devenus des créatures géantes, particulièrement friandes de sang humain, le but étant de rapporter la nourriture à leur reine, et de répondre aux besoins des cocons, cachés dans une maison isolée.
Pas de bol, nos héros se trouvent justement dans le repère des moustiques et doivent à tout prix se débarrasser des insectes volants.
Certes, le film de Gary Jones délivre largement la marchandise en matière de séquences horrifiques. Malheureusement, Mosquito reste une série B fauchée, qui doit composer avec un budget dérisoire.
Inutile alors de préciser que les effets spéciaux sont évidemment grotesques, chaque apparition des moustiques géants provoquant son lot de fous-rires.
En résumé, Mosquito est le parfait produit du cinéma bis, un film fauché sans prétention, qui ravira probablement les amateurs de nanars dont je fais partie. Un vrai plaisir coupable en fin de compte.
Note: 06/20 (et c'est franchement généreux !)
Note nanardeuse: 16/20