l'europe: la leur ou la notre?

Publié le 08 juillet 2011 par Pjjp44

Quand il s'agit de soutenir un système bancaire qui n'a que faire des états d'âme et de la morale...  "on" trouve forcément l'argent...mais quand il s'agit du budget d'un programme européen d'aide aux plus démunis, ah là c'est une autre histoire  et l' on nous ressort le discours habituel du genre:  C'est plus possible, pour  votre notre bien, citoyen  aussi crédule que vache à lait  il va falloir faire des économies.
suivez le guide: En 2011Le programme européen d'aide aux plus démunis est de 480 millions d'euros pour l'Europe. Il permet d'apporter de l'aide alimentaire à 13 millions de personnes. Il correspond à 1% du budget de la PAC (politique agricole commune) et représente environ 1 euro par Européen.
En France
, le programme est de 72 millions d'euros. Il aide près de 4 millions de personnes à se nourrir par l'intermédiaire de quatre associations (Banques alimentaires, Croix-rouge, Restos du cœur et Secours populaire français). Pour 2012La Commission européenne a décidé que, pour l'Europe, le budget sera diminué de plus de 75% : le programme passera de 480 à 113 millions d'euros. Pour être ensuite peut-être menacé de disparition. La part de la France sera amputée de prés de 80%. Elle tombera de 72 à 15 millions d'euros. 
Pour le Secours populairequi apporte une aide alimentaire à 1,3 million de personnes, ce programme représente plus de la moitié des produits distribués. Derrière les chiffres, se cache la détresse d'enfants et de familles, de personnes âgées de chômeurs, de travailleurs pauvres, de jeunes... Cette restriction aurait des conséquences dramatiques sur le quotidien des personnes déjà victimes de beaucoup trop de privations. Le "Livre porte-voix de la pauvreté" édité par le Secours populaire en octobre 2010, en témoigne : des familles avec enfants dont le frigidaire est vide le 15 du mois, car il faut payer le loyer, les factures... ; les pensions de retraites insuffisantes pour s'alimenter correctement après toute une vie de travail... Une phrase revient "Heureusement, le Secours populaire m'aide pour la nourriture". Qu'arrivera-t-il si plus de la moitié de cette aide disparaît ? Réagissons !Parce que nous nous sentons tous concernés par cette situation,
Parce que les conséquences seront catastrophiques pour les plus démunis d'entre nous,
Je réagis contre cet état de fait intolérable : j’écris. Ma parole est essentielle, elle sera transmise aux décideurs français et européens et au grand public. J'envoie mon témoignage en ligne
ou
je télécharge le dépliant [pdf - 848 ko]
-source: secours populaire 
le comité de Saint-Nazaire