La presse sportive a coutume de dire que la vie d'un promu est difficile. Mais qu'en est-il réellement ? A OPL, nous nous sommes penchés sur le sort des promus en Division 1, depuis la saison 1934/35 à aujourd'hui. Pourquoi ce choix alors que la D1 existe depuis la saison 1932/33 ? Tout simplement car la D2 n'a vu le jour que lors de la saison 1933/34 et que les premiers promus ont donc évolué en D1 lors de la saison 1934/35. Nous n'avons également pas tenu compte des championnats de France joués pendant la Deuxième Guerre Mondiale et nous avons exclu de notre étude les relégations administratives. Seule la performance des promus sur le terrain à donc été prise en compte dans cette étude.
Ce sont donc 70 saisons (2010/11 incluse) qui font partie de cette analyse. Ces 70 saisons ont porté pas moins de 193 équipes de la D2 à la D1. Sur ces 193 équipes, 130 se sont maintenues en D1 soit un pourcentage de 67,4% : ce sont donc plus de deux-tiers des promus qui se maintiennent et cela infirme l'idée reçu qui veut que les promus redescendent en D2 immédiatement. D'ailleurs, au cours de ces 70 saisons, seulement 26 promus sur 193 ont fini à la dernière place (13,5 %) et il n'est JAMAIS arrivé dans l'histoire de la Division 1 que la totalité des promus redescende. A l'inverse, il est arrivé à 21 reprises que l'ensemble des clubs promus se maintienne en Division 1.
Mais attention, n'allez pas non plus imaginer que les promus vont jouer le haut du tableau. Seulement trois promus ont remporté le championnat de France : Bordeaux en 1949/50, Saint-Étienne en 1963/64 et Monaco en 1977/78. A noter que ces trois clubs avaient déjà évolué auparavant en D1. Et seulement quatre équipes ont terminé sur le podium : Le Havre 3ème en 1950/51, Strasbourg 3ème en 1977/78, Montpellier 3ème en 1987/88, LOSC Lille 3ème en 2000/01.