La guerre 39/45, au centre de ce roman, est vue ici du côté australien par une femme de soldat qui, sans nouvelles de son mari, se comporte comme une veuve joyeuse un soir de solitude. C’est ainsi qu’elle rencontre, un soir, plusieurs Américains en uniforme et en goguette, déjà bien avinés, comme elle d’ailleurs. L’un d’eux, un juif (c’est important pour la suite), plus courtois, plus sobre ou simplement plus ébloui que les autres par son charme car elle est très belle, la protège et la ramène à son hôtel. Ils sont amoureux, envisagent un avenir commun et s’écrivent longtemps…jusqu’au retour du mari. Lequel l’emportera ? C’est tout le sujet du livre. Les souvenirs de la guerre dans le Pacifique sont si terribles que ceux qui reviennent ne sont plus les mêmes.Je me suis sentie intéressée au début et puis très vite, j’ai eu l’impression d’avoir déjà lu cette histoire plusieurs fois. Trop sentimental pour moi ce roman. Le côté souvenirs de guerre contre les Japonais ne sont que très secondaires et comme une simple toile de fond pour la romance et l’adultère. Finalement peu intéressée, j’ai terminé en lecture rapide.C’était juste un petit roman de début d’été. Quand tu n’étais pas là deLaura Bloom (Presses de la Cité, 2010, 332 p) Clic sur le nom de l'auteur pour voir le site. En parle pour l'instant: le blog d'Isa: avis mitigéTraduit de l’anglais (Australie) par Alice Delarbre.