Comme disait ce grand penseur contemporain, lui aussi prénommé Jean-Jacques : « un matin… ca ne sert… à rien ».
Non, vraiment, ca ne sert à rien. Quand on sait que pour être à peu près en état de marche, il me faut : un réveil qui sonne toutes les dix minutes pendant 30 minutes, un café, un jus d’orange, la tête dans la douche, le reste aussi, un petit vent frais en allant prendre le métro et 120 décibels de Glee dans les oreilles sur la 4 puis 110 décibels de Lady Gaga dans la 3, on comprend pourquoi personne, OH NON PERSONNE, n’est autorisé à me voir avant le début du processus. Que je préfèrerais entamer à 14h du matin, si vous voulez mon avis.
D’ailleurs, notre nouveau colocataire, le bien-aimé de la coloc, ne s’y est pas trompé. Il fait croire à tout le monde qu’il part à 6h du mat parce qu’il travaille en horaires décalés, mais qu’on ne s’y trompe pas. Il ne pourrait juste pas supporter de me voir au réveil sans être traumatisé avec mise en place d’une cellule psychologique et témoignage à contre-jour chez Mireille Dumas.
Enfin, quand je vois l’état de certains le matin à l’arrivée au bureau, je me dis que, finalement, ma tête du matin, c’est pas si pire.
La stagiaire, donc. Il faudra que je vous parle de ma remplacante.
Comme on peut le voir sur cette vidéo, on n’a rien inventé de mieux que les années 80. La jambe qui bat la mesure, les synthé hurlants, les chœurs rugisssants. Et les 12 personnes dans le public. Ce qu’on appellerait maintenant concert acoustique.