Welcome to Eurock Music Festival!

Publié le 08 juillet 2011 par Mld06

Robe Element Eden - Sac RVCA - Foulard Obey - Lunettes Roxy - Boots Zara

Il y a ceux qui s’encanaillent à courir les festivals avec rien de plus qu’une tente, un sac de couchage, un pack de bière et la jouissance de s’éloigner de la douche pendant trois jours. Et puis il y a moi …

VENDREDI 1 JUILLET 2011 ///

Après 10h de route, 1 nuit à l’hôtel, 4 mochiattos caramels et autant de sandwichs triangles avalés, nous voici arrivé au camping des Eurocks! Le parking est immense, poussiéreux et il y a un de ces monde! Le pass press n’y changera rien, on fera la queue comme tout le monde pour y rentrer (surement les seuls à s’être jettés dans la gueule du loup!) - Le camp est déjà bien rempli, des allées et des poteaux avec des numéros cloisonnent tout ça – On s’installe au fond vers des gens que l’ont juge “normaux”. La tente est montée en moins de deux, idem pour le gonflage du matelas, couette & oreillers en liberty – il fait une chaleur à tomber.

A pieds nous longeons la ligne de chemin de fer direction le spot des concerts, il est tôt 17h environ, les bouteilles d’alcool jonchent déjà le sol. Pour cette première soirée nous avons rendez-vous avec The Electric Suicide Club, The Ting Tings, Metronomy, Beth Dito et Les Savy Fav! Le dress code des modeuses s’affichent aussitôt: crops tees, short Levi’s, derby, chapeau, sac en bandoulière, elles sont cute, c’est le premier jour, je shoote.

La fatigue ambiante, me laisse un peu stone, j’arrive quand même à apprécier ce que j’entends, mais c’est dur, d’autant plus qu’après la route et cette chaleur étouffante qui durera toute la journée, s’ensuit un froid glacial qui arrive de je ne sais où! On à l’air maligne le cuissot à l’air … – sans déconner je suis frigorifiée, mon gilet en laine n’y changera rien, pas de stand Starbucks à l’horizon, fuck ça va continuer comme ça toute la soirée!

Les minets de The Electric suicide club n’ont pas réussis à me faire décoller, leur son en live n’est pas assez pêchu.  Mon homme me traine ensuite à la scène de la plage; un pire spot!!!;  découvrir LE groupe du moment: Metronomy, WHOUAA, j’ai été agréablement surprise! Du son planant, surkiffant que vous pouvez découvrir ici! -  Dans la green room, Beth Dito croit nous ambiancer avec un medley très particulier: material girl de Madonna, we are the champions de Freddy mercury, happy birthday to you …, oups j’ai du louper un truc?? Mais où est passé son répertoire … et Gossip??? – The tings tings sur la grande scène et Les Savy Fav resteront les meilleurs moments de ma soirée, un coucher de soleil en prime, là je surkiffe.

Et là va arriver le pire moment de notre trip, la nuit au camping!

Il est pas loin de 2 heures du mat quand la navette nous ramène, le thermomètre frôle les 0 degrés, nous marchons dans le froid, chacune de nos paroles se voit ponctuée d’un filet d’air blanc des plus visible dans le noir. Nous recherchons notre allée, … il n’y a plus d’allée. Le camping bien sage nous avons quitté en début de soirée est à présent un grand squatte, où chacun s’est posé à sa guise, version no limit, bref c’est l’anarchy! Une lampe torche nous sauvera et nous conduira tant bien que mal à notre nids. P**** quand j’y repense! Inutile de me désaper, je rajoute un fut, et je me blottis contre lui – il fait un froid à se damner, mon nez est glacé, difficile de se réchauffer, mais le pire est à venir!  Les joyeux lurons vont rentrer d’ici une heure ou deux et là ça va être l’apocalypse! Ils ont enquillés les bouteilles toute la soirée, c’est donc une beuverie générale qui rentre au bercail, ça gueule des “APEROOOOOs!!!” dans tous les sens, j’ai peur qu’on tombe sur notre tente, bref le cauchemars commence et perdura jusqu’à pas d’heure.

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SAMEDI 2 JUILLET 2011 ///

C’est toute suffocante que je me réveille vers 9h, le soleil frappe de ses plus beaux rayons et annonce clairement la couleur: aujourd’hui ça va être torride!  La tête vaseuse et la bouche encore pâteuse, je sort du cocon et admire la vue: une colonie de tente tente Quechua que l’on à peine à traverser. Le temps de boire mon Candy Up chocolat et d’avaler un pain au lait, je n’ai plus qu’une idée me tirer de là! La douche, les toilettes ça se passera ailleurs … ou pas!

Comme des lâches on laisse notre tente au milieu de tout se fatras, on viendra la chercher plus tard, on embarque tout le reste et go à la recherche d’un hôtel pour ce soir!  … Notre premier objectif de la journée réussie, on pouvait enfin se détendre et profiter du coin. Hôtel, restau, baignade au lac et forêt, un peu l’impression de vivre en parallèle du festival, mais nous on est là pour profiter, c’est ce qu’on fait! Ce soir la prog ; Motor head et Queens of the stone age ; a ramené du monde, les ptites girly de la veille ont laissé place à une populass bien différente, plus bourrue, plus tatouée aussi. Ce samedi affiche complet, les gens réclament des places à l’entrée, mais c’est peine perdu, bizarre, car pour moi, ce sera une soirée sans intérêt, j’ai trouvé ses groupes vintage, digne d’un autre age, mou du genou. C’était long, très long, me paraissait interminable, heureusement les stands de bouffes jalonnaient toutes les allées: pizza, burritos, nouilles japonaises m’ont parfaitement réconfortées et puis se dire que l’on va vraiment pouvoir dormir cette nuit et voir s’écouler juste avant, cette terre rouge dans le fond de la douche, ça c’est le kiffe!!!

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DIMANCHE 3 JUILLET 2011 ///

Dimanche matin, on arpente les patelins du coin à la recherche de brocantes et vide greniers, on fait la rencontre d’un joyeux farfelu qui nous prêche la bonne parole et dénichons quelques trésors: un Spirou vintage, un sac à dos, un vase, des appareils photo, so lucky! On visite un cimetière, on shoot ici et là, (snapshot soon), on en oublis de manger quand il est déjà l’heure de retourner au camping chercher notre tente. Avant d’arriver à elle c’est un périple sans fin qui s’annonce – so pretty, on jure avec ce qui nous entoure, au premier coup d’œil malgré nos bracelets de campeur, ils sauront que nous ne sommes pas des leurs – j’ouvre les yeux, c’est un lieu de déchéance, j’ai envie de crier “Welcome to Crust Land” – comme l’impression que les gens ici sont parqués comme des animaux, l’org a accepté trop de campeurs, s’en est inhumain! (15000 campeurs sur ce terrain vague!!!) – les bouteilles de 33 et Heinekein jonchent le sol, le soleil cogne, les poubelles vomissent, un véritable lieu de débauche, l’odeur est insupportable. En moins de 10 minutes notre paquetage est replié, j’ai l’impression qu’on nous regarde, qu’on s’interroge sur notre compte, certains nous demande pourquoi on part déjà, ils sont tellement abrutis par l’alcool, que je trace ma route sans leurs répondre … il est 16 heures.

De retours à la Green room, c’est Moriarty qui lance la soirée! Première fois que je vois le groupe en live, ouch … moi qui pensait séduire mon homme avec ce son, eh bien c’est raté! Toutes les chansons se ressemblent et sont d’un chiant …. , on enchaine ensuite avec The Do!!! Totalement in love de cette girl, le nouvel album défonce, je plane dans ses bras. Katerine a fait son show burlesque, Aaron a enflammé les midinettes, Crystal Castles a donné tout ce qu’elle pouvait sur scène, j’adore, j’adore, dommage que l’ingénieur du son n’en est pas fait autant … on avait le son, mais pas la voie!

BILAN ///

A faire, à faire et re re faire mais en combo avec un hôtel pour pouvoir se laver, se reposer et donc SURKIFFER! Côté prog, manque de scènes tendances à la MGMT qui auraient ramenés une autre populass au festival – plus lookée, plus stylée, moins “bermuda Multipoches” et chaussures de randonnées.

LE BAD TRIP ///

Nous sommes rentrés HS, avec une angine, bronchite et ottite en prime … enjoy les Eurock!

Rendez-vous demain pour le City guide de l’event avec son survival kit et quelques adresses! ;)