Vous le savez; je suis un amateur de sculptures, de monuments et de détails architecturaux, qui font souvent toute la beauté d'une édifice, d'une place, une église, voire d'une ville. Si comme moi, vous considérez ces éléments comme des oeuvres d'art, alors vous serez ravis d'apprendre que Vienne comporte des centaines de milliers de ces oeuvres. En admirer la plus grande partie est gratuit, et facile; des balades dans les rues et des yeux grands ouverts suffisent à la tâche.
En voici quelques exemples frappants.
Les gargouilles du Stephansdom.
Fontaine monumentale aux personnages torturés, Michaelplatz. Notez l'air féroce de l'aigle et du serpent.
Séduisant pilastre du 20, Graben.
Avant-plan: Dresseur de chevaux. Sur le toit du parlement: Quadrige qui s'élance vers le ciel, conduisant la déesse de la Victoire dans un charriot.
Je ne connais pas le nom de ces créatures, mi-femmes, mi-lionnes (mais l'inverse de la déesse égyptienne à corps féminin et tête de lion). Deux de ces créatures ailées gardent le Palais de Belvédère, résidence d'été du prince Eugène de Savoie à Vienne.
Hercule s'attaquant à l'hydre de Lerne (mon interprétation), à l'entrée du Hofburg.
Pharmacie du coin de Steindlgasse dont l'emblème est une cigogne, fièrement intégrée à l'édifice.
Plafond de verre de bohème, fin du 19e siècle, dans le parlement autrichien.
L'aigle des Habsburg, sur la façade de la cour intérieure du palais de Hofburg.
Les trois têtes de Cerbère, le chien gardien des enfers et enchaîné par Hercule (mon interprétation), entrée du Hofburg.
Autre duo de gargouilles, Stephansdom.
Groupe de séduisants pilastres soutenant des consoles, toujours au 20 Graben.
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