« Depuis 1er juillet 2011, et après concertation avec l’ensemble des acteurs des filières concernées, une expérimentation est menée, pour une durée minimale d’une année, afin d’informer progressivement le consommateur par tout procédé approprié du contenu en équivalent carbone des produits et de leur emballage, ainsi que de la consommation de ressources naturelles ou de l’impact sur les milieux naturels qui sont imputables à ces produits au cours de leur cycle de vie.
Plus de 160 entreprises de tous les secteurs testent l’affichage environnemental
De la PME artisanale aux champions mondiaux de la distribution, ces entreprises sont représentatives de secteurs d’activité très diversifiés (alimentaire, boisson, produits hygiène, habillement, équipements électriques, électroniques, mobilier, produits de construction…).
Un déploiement progressif :
Le 1er juillet a marqué le coup d’envoi du test grandeur nature.
A partir de cette date et jusqu’au 1er décembre 2011, date limite fixée dans le cahier des charges de l’expérimentation, toutes les entreprises engagées dans ce programme afficheront les performances environnementales de certains de leurs produits.Dès septembre, plusieurs centaines de références de produits, seront concernées par l’expérimentation, dans des catégories aussi variées que l’alimentation, l’hygiène/beauté, l’entretien, les textiles/habillement, l’électroménager, le high tech, le bricolage, l’édition/papèterie, l’équipement de la maison ou encore l’hôtellerie. Tester différents modes d’affichages :Concernant les formats d’affichage, c’est à dire la manière de restituer aux consommateurs les données sur l’impact environnemental des produits, les entreprises sont libres, durant l’expérimentation, de tester toutes les solutions qu’elles souhaitent : valeurs brutes, notes ou échelles, graphiques …. Cette diversité dans l’affichage contribuera à identifier les plus compréhensibles par le consommateur.
Avant de choisir les visuels qui informeront le consommateur, une quarantaine d’entreprises entreprises ont ainsi travaillé avec l’Institut de liaison et d’études des industries de consommation (Ilec) et les fédérations concernées (ANIA, AFISE et Febea) pour développer des logos communs.
Tester différents supports
De nombreuses entreprises prévoient pour l’instant des modes de communication dématérialisés (Internet, téléphonie…). Certaines s’engagent cependant dès à présent sur un affichage en magasin, directement sur les produits, sur les emballages ou sur des catalogues.
Pour le moment, environ la moitié des entreprises a choisi Internet (dont des applications de type flash code pour la téléphonie mobile). L’autre moitié conjugue à Internet d’autres supports : produits, emballages, catalogues, informations sur les lieux de vente, factures...
La chance de tester avant de généraliser l’expérimentation :
C’est un test grandeur nature original et un travail collectif qui permettra de tester différents indicateurs et supports de communication (produit, magasin, Internet…) et d’étudier les conditions possibles d’une généralisation .Source : Dossier presse Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement
EN SAVOIR PLUS :
www.developpement-durable.gouv.fr
www.developpement-durable.gouv.fr/experimentation-affichage