Une semaine avec le Xperia Play

Depuis plusieurs mois, on peut voir la publicité du Xperia Play à la télé, et elle fait plutôt bien son travail puisque que la voir à répétition m’a vraiment donné envie de juger par moi même si l’appareil tenait ses promesses d’un point de vue du jeu.

C’est donc chose faite, je reçois le mobile. J’ouvre la boite et le prends dans la main, première surprise : il est léger! Eh bien non, la batterie n’était pas installée à l’intérieur. Je ne sais pas si ça a profité à ma déception mais il est très lourd, comparé à mon Nexus S c’est assez impressionnant, d’autant plus qu’il est relativement épais. Heureusement, la coque est bombée, ça atténue l’effet « brique ».

Le Xperia Play en mode « Console » © F.Teffahi

J’allume le smartphone, paramètre mes différents comptes et m’empresse d’aller modifier la luminosité de l’écran qui me parait bien légère dans les réglages. Problème, elle est au maximum et le capteur de lumière ambiante joue mal son rôle et n’est pas désactivable, tant pis.

Je m’empresse de mettre le téléphone en mode console portable, il me suffit de faire coulisser le pad. Un panel de jeux s’offre alors à moi, je vais sur le catalogue et m’aperçois vite que le tour ne sera pas long, dommage. Je lance alors Asphalt 6 après l’avoir installé, le jeu doit encore télécharger du contenu additionnel pour « son bon fonctionnement ». 20 minutes plus tard, le jeu se lance, je démarre le mode carrière, et débute une course endiablée à bord de ma Mini Cooper S rouge. Les graphismes sont plutôt respectables, comparé à ce qu’il existe sur les autres smartphones, mais eux ne sont pas agrées par PlayStation…

J’essaie donc « Star Ballion ». Et là, c’est tout autre chose, les graphismes sont bien meilleurs, l’intégration du pad est plus poussée. En parlant du pad, il est assez peu ergonomique, les zones tactiles répondent moyennement mais c’est jouable en fonction des jeux, par contre, c’est assez difficile d’avoir les doigts sur les gachettes (à l’arrière) tout en utilisant les touches, on a l’impression que l’appareil va nous glisser des mains. Alors que mes talents de joueurs sont indéniables s’expriment, une soudaine vibration doublée d’un bruit sourd semble avoir figé le jeu! Ah, c’est une notification. Heureusement, le téléphone est assez puissant pour laisser un jeu « en plan » et y revenir après avoir passé un appel, écrit un sms, ou encore posté un tweet, c’est assez génial de pouvoir jongler entre deux appareils sur un seul et même.

Malgré tout, j’aurais adoré pouvoir retrouver des jeux sur lesquels j’ai passé énormément de temps plus jeune, par exemple, les tout premiers Gran Turismo sur PS1, Rayman, et j’en passe…

Tout cela ne veut pas dire que le Xperia Play est un mauvais téléphone, bien au contraire, sa réactivité globale m’a assez épaté. Le problème vient sans doute des jeux disponibles, soit les développeurs ne jouent pas le jeu, soit ils ne sont pas assez rentables, mais il faut faire quelque chose. D’autant plus que je place un certain espoir quant-à la prochaine version du téléphone qui pourrait lui offrir tout ce qu’il mérite et non pas le seul droit d’être une console à transports en commun, utilisée entre deux métros.