" Les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) confiantes dans leur avenir, misent sur l'innovation et l'internationalisation ".
C'est ce qui ressort de la première enquête de conjoncture menée conjointement par la DGCIS et OSEO auprès des entreprises de taille intermédiaire (ETI) nationales, en mars 2011. Cette enquête sera actualisée chaque année.
" Pour 2011, plus de la moitié des ETI nationales anticipent une hausse de leur activité contre moins de 10% seulement une diminution. Les prévisions de croissance sont plus fortes que la moyenne pour les ETI innovantes. Elles augmentent également sensiblement avec la part de l’activité réalisée à l’international. Les ETI des services ont des perspectives particulièrement optimistes.
Les effectifs totaux des ETI françaises, y compris ceux de leurs implantations à l’étranger, sont annoncés en sensible hausse en 2011 : plus du tiers prévoient une augmentation et 9% une diminution.
Le développement des effectifs des ETI en dehors du territoire national ne se fera pas au détriment de ceux de l’Hexagone, ceux-ci étant également annoncés en progression significative.
Tant pour l’activité que pour l’emploi, la croissance attendue en 2011 proviendra à la fois du développement interne des ETI, à périmètre constant, de la création de nouvelles filiales et de l’acquisition d’entreprises existantes.
En ce qui concerne les perspectives de croissance externe, une ETI sur six a des projets fermes de création de filiales ou de prise de participations de sociétés à l’étranger, les projets au sein de l’Hexagone étant encore plus nombreux.
Avec des programmes d’investissement interne et externe en hausse pour 2011, les ETI nationales souhaitent accroître leur recours à l’endettement et aux concours bancaires.
En 2010, c’est en moyenne près de la moitié des besoins de financement des investissements de croissance qui ont été couverts par l’endettement et les concours financiers externes.
La situation financière des ETI étant le plus souvent favorable, en 2010 elles ont dans leur grande majorité obtenu les crédits de trésorerie et à l’investissement sollicités, même si une centaine d’entre elles déclare avoir manqué de tout soutien bancaire pour le financement de leur exploitation courante ou de projets de croissance."Source : Communiqué de presse Oseo
EN SAVOIR PLUS :
L’étude complète : http://www.oseo.fr/notre_mission/publications/etudes_et_rapports/generalistes
Le 4 pages :
www.industrie.gouv.fr/p3e/4pages/4p13_dgcis.pdf