Sante Peccatrici est le titre provocateur avec lequel on a rassemblé sous le même toit, le travail de 31 artistes et tatoueuses italiennes, dans une exposition collective ayant pour thème le mélange du profane et du sacré: la façon dont la figure sacrée du féminin a contribué elle aussi à l’élaboration de la culture du tatouage. Rassemblées par Viola Von Hell, dont la base est à Rome, la manifestation s’est déroulée dans un espace de 400 m2 à Milan, au cours de la semaine de la mode du 28 février au 4 mars pour revenir ensuite du 26 mars au 14 avril.
Sante Peccatrici a connu un tel succès qu’elle est depuis devenue une exposition itinérante à travers l’Italie, organisée par la « Mondo Bizzarro Art Gallery » de Rome.
Toutes les œuvres ont été rassemblées dans un coffret raffiné en tirage limité et accompagné d’une longue introduction écrite par l’anthropologue et écrivain Luisa Gnecchi Ruscone, figure de référence depuis toujours des textes relatifs à ce secteur, sur le personnage de la femme dans le tatouage.
Ce livre est édité par Luca Mamone.