Preview de Saint Seiya : La bataille du Sanctuaire

Publié le 06 juillet 2011 par Axime

Lorsqu’on a grandi avec le Club Dorothée et qu’on a la chance de pouvoir tester un nouveau jeu Saint Seiya, aucune hésitation n’est permise. A voir le succès des quatre bornes permettant de jouer à Saint Seiya : La bataille du Sanctuaire à Japan Expo 2011, les fans sont encore très nombreux et attendent avec impatience ce nouveau titre qui leur offrira la possibilité de défier les magnifiques chevaliers d’or dans un beat them all de masse. Après deux jeux de combat ratés, c’est l’occasion pour Dimps de se racheter aux yeux des fans.

Pegasus Fantasy

Pour cette démo, nous avions le choix entre deux scènes, l’une demandant de hacher menu des sbires qui pensent pouvoir arrêter un chevalier de bronze en pleine possession de ses moyens, une autre nous opposant à Aldébaran, le chevalier d’or du Taureau, dans les deux cas c’est Seiya qui doit jouer des poings. Gardons le meilleur pour la fin et intéressons-nous tout d’abord au combat de masse. Si les habitués de Dynasty Warriors et autre Sengoku Basara seront en terrain connu, les joueurs occidentaux ne sont pas tous adeptes de ce type de jeu très particulier et risquent d’être surpris lors de la prise en main.

Le déroulement est simple, il faut massacrer tous vos ennemis, seulement ceux-ci ont eu la bonne idée de se déplacer en groupe. Malheureusement pour eux, ça ne vous arrête en rien et même si les attaques pleuvent sur vous, le moindre de vos coups peut blesser une dizaine d’adversaires et les combos de plusieurs centaines de coups s’enchainent. A ce niveau le titre de Namco Bandai fait dans la totale démesure comme on aime. Voir une quarantaine d’ennemis foncer sur vous et en balayer la moitié en lançant les météores de Pégase est un plaisir sans fin pour tout amateur du genre. La comète de Pégase fera encore plus de dégâts, envoyant voler les adversaires et créant un boulevard dans les lignes ennemies. Attention tout de même, vous servir trop souvent de votre Cosmos risque de mettre vos réserves à sec, il vaudra mieux utiliser vos poings et vos pieds pour réaliser des combos impressionnants. Vous pouvez très facilement enchainer les attaques, envoyer les méchants chevaliers en l’air puis les écraser au sol grâce à un coup de pied. Les combats sont très dynamiques notamment grâce à des adversaires qui n’hésitent pas à vous attraper par derrière afin de vous immobiliser pendant que leurs collègues s’acharnent sur vous. Si vous les propulsez dans une colonne, celle-ci se brisera mais les autres profiteront des morceaux de celle-ci pour vous porter des coups plus puissants. On regrettera tout de même que dans l’ensemble les combos restent limités par rapport aux ténors du Beat Them All. C’est d’autant plus préjudiciable que les personnages présents chez la concurrence ont bien souvent des armes et une façon de jouer très diversifiées afin de briser la routine et offrir un gameplay différent selon le personnage choisi. Si l'on ne pouvait jouer que Seiya dans cette démo, il est tout de même à craindre que seul Shun offre une véritable alternative en terme de jeu.

Saint Seiya : La bataille du Sanctuaire n’échappe pas à la règles des jeux qui affichent des dizaines d’ennemis en simultané, à savoir des graphismes moyens qui s’en tirent grâce au côté dessin animé des personnages. Heureusement, le tout est fluide et permet d’enchainer les adversaires sans se retrouver enseveli sous la masse alors que quelques instants auparavant ils étaient encore loin.

Prendre le Taureau par la corne

Techniquement, le plus frappant reste la rencontre avec le chevalier d’or du Taureau. Une fois entré dans sa demeure, on aperçoit des colonnes qui ne touchent pas le plafond, si bien qu’on se demande comment le toit fait pour réellement tenir. Pire encore, on s’aperçoit très vite que le visage de notre adversaire est totalement figé au dessus de la bouche, ce quifait qu’il ne possède qu’une seule expression, le regard fixe et qu'il bouge uniquement les lèvres. De ce côté, le travail semble grand pour Dips, espérons que les animations auront fait un pas de géant d’ici là fin du développement.

Le combat aura énervé plus d’un joueur sur le stand, il était très facile de savoir lesquels avaient déjà joué à ce type de jeu étant donné que certains pestaient contre l’absence de lock et la rapidité de la caméra. Tous ces détails s’assimilent rapidement après quelques temps, la maniabilité est même agréable et il est rare de frapper à côté une fois que l’on a le coup de main. Votre serviteur pouvait ainsi s’adonner à des combos sur le chevalier qui subissait les attaques sans pouvoir riposter jusqu’à ce que deux petits coups suffisent à envoyer le chevalier de Pégase s’enfoncer la tête dans le sol. Pensant avoir subi une humiliation en règles, je fus rassuré de découvrir qu'il s'agissait d'un passage obligatoire pour qu’une longue scène s’enclenche où un personnage féminin (Athéna ou Marine selon les épisodes) vient expliquer à Seiya qu’il ne faut pas abandonner, que le Cosmos est avec lui et qu’il est le plus fort. Notre vaillant combattant se relève après cette scène qui semblait ne jamais finir, le chevalier d’or hurle sa surprise, en gardant l’expression de quelqu’un dont le visage a été totalement anesthésié, et le combat reprend. Un nouveau pouvoir fait son apparition, le septième sens qui consiste à ralentir le temps en échange d’un peu de votre barre d’énergie. Le scénario du jeu est donc respecté jusque dans les passages les plus ennuyeux et mielleux. Le combat sera brutal et serré jusqu'au bout mais Seiya finira par couper la corne de son adversaire, reprenant ainsi la route vers la fin de la démo.

S’il est encore trop tôt pour se faire un avis définitif sur Saint Seiya : La bataille du Sanctuaire, notamment à cause de graphismes sans doute loin d’être terminés et l’absence de plusieurs personnages jouables, on peut déjà penser qu'il ravira les amoureux du manga et des Beat Them All à grande échelle. Le gameplay se prend très bien en main et les vagues d’ennemis permettent de sentir la puissance habitant notre avatar virtuel. Reste quelques points à peaufiner comme la diversité des combos et à découvrir l’intérêt sur le long terme pour en faire une valeur sûre.