Les usagers de cette région peuvent désormais accéder au code 1500 pour dénoncer les mauvaises pratiques des policiers véreux.Cette information est tenue des sources bien introduites des services de la police. Depuis plusieurs jours, les usagers abusés sur la voie publique, ou tout autres citoyens de Buea, Limbé, Kumba, Mamfé et ailleurs peuvent composer le numéro 1500, et ils seront reçus à l'autre bout part les services de la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) à Yaoundé, sans aucun autre protocole. Idem pour les habitants des autres villes et villages du Cameroun, détenant une information pouvant aider la police dans sa mission de lutte contre la grande criminalité. Ce numéro gratuit et ouvert à tous a été annoncé par le délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguélé lorsqu'il réinstaurait les barrières de police sur les axes routiers. Conscient des dérives de ses éléments qui l'avaient poussé quelques mois plus tôt à prendre une décision pour les supprimer, le DGSN avait alors annoncé que les éléments malveillants seraient durement punis.
Comportements déviants Ainsi, en composant le 1500, les usagers pourront faire parvenir à la délégation des informations liées aux comportements déviants des fonctionnaires de polices, aux pratiques d'arnaque et de corruption, les fonctionnaires de polices trouvés en état d'ébriété dans leur uniforme ou en possession des armes, ainsi que toute autre forme d'abus. La police entend aussi par ce canal tendre une main de collaboration à la population qui pourra aussi dénoncer les auteurs et complices du grand banditisme, et de la criminalité dans leurs localités respectives. Par ailleurs, ces usagers ont aussi été invités à adopter des comportements citoyens pour permettre une utilisation optimale de cet outil, en évitant les appels malveillants et fantaisistes de nature à distraire ce service, comme ça a été le cas avec le numéro vert 117 des équipes spéciales d'intervention rapide (ESIR), et celui des sapeur pompier, le 118, que des individus malveillants ont plusieurs fois appelés de façon fantaisiste, et plus encore, pour abuser des agents en faction. Comportements qui ont entraîné des effets négatifs sur l'intervention des équipes qui ont parfois été déroutées.