(Photo LOF - tomataqueue )
La méthode bouillon infusé + végétaux crus donne de bons résultats pour les soupes froides d’été.
On peut varier les composantes à l’infini.
C’est une évolution du gaspacho alentejan, sans le pain.
Cette soupe est plus appétissante et rafraîchissante que les salades dans le calme de midi, quand le soleil donne toute sa puissance, la cuillère est plus amicale que la fourchette.
Elle est riche en liquide (il faut boire),
en textures (toujours garder une place pour le croquant de l’oignon blanc ou du poivron),
balance de doux, d’aromatique (origan, menthe, romarin incontournables) et d’amères (zestes, oseilles, etc.) et/ou d’acide (le vinaigre n’est pas systématique).
(Photo LOF - oseille vierge)
Le tout avec un peu de sel de mer pour enrichir encore la soupe en sels minéraux.
Ici ces soupes ne sauraient être servies sans terminer par une lampée d’huile d’olive, pourtant les infusées-crues s’en passent sans problème.
(Photo LOF - bourrache)
Procéder en 3 étapes (proportions pour 3 assiettes) :
1 - Peler, épépiner et couper en cubes 2 tomates, réserver les pelures. Couper en cubes très fins 2 CàS d’oignon blanc, faire une chiffonnade de 2 jeunes feuilles de tilleul (sinon de laitue).
Mettre au froid.
2 - Porter à ébullition 700 cl d’eau avec quelques grains de sel, couper le feu, infuser ½ heure : une sommité de bourrache, 1 feuille d’oseille vierge, une tige d’estragon, 2 étoiles de badiane, ½ lime (citron vert), une bonne pincée d’origan, les épluchures des tomates.
Filter, mettre au froid.
3 – Mettre la préparation 1 dans des assiettes à soupe froides, verser dessus la préparation 2
(Photo LOF - feuilles de tilleul : en l’absence de salades vertes dans les pays du sud on des feuilles jeunes de tilleul à grandes feuilles, de la roquette ou de la ficoïde)