Conjoints = dégâts collatéraux de la souffrance au travail
Nous ,les personnes fragilisées par la souffrance au travail
, nous souffrons, nous le faisons savoir, la parole commence à se libérer, mais n’oublions pas les conjoints dans ces malheureuses affaires, les conjoints de ceux qui ne sont plus là, les conjoints des personnes en souffrance.
Les salariés souffrent, les conjoints aussi
Depuis que notre association existe, nous avons rencontré plusieurs conjoints qui sont parfois autant (si ce n’est plus) en souffrance que le salarié touché. Ils souffrent en silence, ignorés, oubliés.
Nous avons rencontré plusieurs couples en difficulté.
Nous avons rencontré des personnes dont la souffrance est accentuée du fait de voir leur conjoint, leurs parents, leurs enfants souffrir (en silence de peur que cela ne se voit), des salariés qui se culpabilisent de leur état face à leur famille.
« Je fais du mal à ma famille, à mon conjoint nous disent ils ».
Vous n’êtes pas reconnu, les employeurs ne s’imaginent même pas que vous existez et que vous puissiez souffrir :
Conjoints, familles , ce site s’adresse également à vous et vous est ouvert.
Nous avons rencontré il y a quelques semaine Christine et son mari, nous avons passé une journée ensemble. Voici ce que nous écrivait Christine quelques jours plus tard « nous avons aussi passé un excellent moment en votre compagnie : une belle parenthèse dans cette fichue dépression : l’impression de se trouver en terrain familier bien qu’on ne se connaissait pas …
enfin un couple pour lequel je ne suis pas une zombie inadaptable !
Nous avons recontré il y a quelques jours un jeune salarié, il pleurait car sa femme ne supporte plus son état dépressil.
« Elle va me quitter, je le sens, que vais-je devenir »
Ne restez pas seuls, isolés.
Conjoints, Familles, Parents :Témoigner c’est déjà sortir de la solitude, du silence.
Rencontrer d’autres conjoints, d’autres familles, c’est échanger, se libérer, revivre un peu.
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