Angel-A

De : Luc Besson.
Avec : Jamel Debbouze, Rie Rasmussen, Gilbert Melki, Serge Riaboukine, Akim Chir, Loic Pora, Jérôme Guesdon...
Genre : Comédie - Romance.
Origine : France.
Durée : 1 heure 30.
Date de sortie : 21 décembre 2005.
Synopsis : Un jeune homme qui ne s'aime pas va apprendre à s'aimer au contact d'une jeune femme qu'il rencontre à Paris...
Bande annonce française

La dernière fois que j'avais vu "Angel-A", c'était lors de sa sortie en salles. Si je me souvenais que grossièrement de l'histoire et que j'en gardais un bon souvenir, une petite piqûre de rappel s'imposait cependant.
Après ce second visionnage, j'ai revu mon ressenti à la baisse. Si je suis toujours d'accord sur le fait que ce film est divertissant, je l'ai en revanche trouvé un peu trop simpliste dans la filmographie de Luc Besson. Le scénario est bâclé avec des gags téléphonés tout comme son issue final qui ne surprend personne. Devant la caméra, Jamel Debbouze fait du Jamel Debbouze même si il est intéréssant de le voir montrer une autre facette de son jeu d'acteur. Je ne suis toujours pas un grand fan du comédien mais en revanche j'ai apprécié l'effort qui à été fait afin de montrer un peu autre chose de ce qu'on à l'habitude de voir chez lui. Rie Rasmussen est elle très charmante mais j'ai eu un peu de mal à la trouvé crédible. Cependant, la maladresse dans son jeu associé à celle de Jamel Debbouze font que le duo fonctionne tout de même et heureusement d'ailleurs car ils sont réellement seul dans ce film, les personnages secondaires ne faisant que de très brèves apparitions où les différents comédiens font eux aussi ce qu'on à déjà l'habitude de voir chez eux. Niveau mise en scène, j'apprécie en temps normal la simplicité de la réalisation de Luc Besson mais ici je trouve que tout est trop convenu, trop lisse et sans âme ce qui fait que ça m'as un peu déstabilisé. D'ailleurs, quand on voit "Le dernier combat", on voit qu'ici le noir et blanc ne sers strictement à rien si ce n'est que de donner un semblant d'esthétisme au film et lui offrir un peu de consistance. C'est déjà ça de pris surtout que les quelques effets visuels qu'on n'as ne sont pas vraiment superbe je trouve comme ci la post-production s'était fait un peu dans la précipitation. Même le montage m'as semblait creux et là où le noir et blanc aurait pu donner autre chose qu'une simple consistance, ici j'ai trouvé que la photographie était presque banale. Anja Garbarec ne livre pas une composition extraordinaire non plus je trouve même si ça colle bien avec l'ensemble.
Pour résumé, "Angel-A" est un divertissement qui se laisse regarder sans être pour autant mémorable. Cette fois ci la simplicité et la sobriété de Luc Besson ne paie pas même si le talent du cinéaste se fait quand même ressentir en limitant un maximum la casse dans la mise en scène. Le film aurait peut être mérité un autre traitement, une prise de risque plus importante qu'un simple choix visuel mais reste quand même un film à suivre plus pour son humour que pour sa romance lourdingue. Le long métrage défile vite sous nos yeux, ça occupe le temps avant de passer à autre chose...