Au Maroc, envisager sereinement la mise en place des fondamentaux d’une croissance verte tant en termes de valorisation des déchets, de stratégie énergétique nationale, d’optimisation des ressources en eau et la mise à niveau industrielle, suppose, au-delà du volontarisme politique, de la valorisation des ressources naturelles disponibles, de la mobilisation des ressources financières disponibles, la formation du capital le plus précieux, l’humain.
Depuis quelques années, des filières de Génie de l’Environnement, de Génie Industriel, … se sont mises en place dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur. Plus encore, l’action concertée du CNRST, à travers la mise en place d’un Laboratoire de Recherche dédié aux Energies Renouvelables travaillant en étroite collaboration avec un grand nombre d’universités a permis l’émergence d’un écosystème de recherche et de renforcement des capacités scientifiques du corps des enseignants et des étudiants qui n’en seront, plus tard, que des professionnels qualifiés, formés et sensibilisés.
Des efforts et initiatives de recherche dans des domaines variés essaient de faire leur place à la force de l’ingéniosité, de l’abnégation et de la persévérance des chercheurs marocains, loin des effets d’annonce médiatiques .
Ces travaux de recherche, à l’INRA, à l’UIR et à l’ENSEM, notamment et non exclusivement relèvent de travaux d’Hercule au regard des moyens mis en place pour des professionnels qui s’adonnent corps et âme pour que leurs projets-pilote et travaux d’investigation puissent voir le jour, un jour.