De trous noirs en trous noirs, j’inspecte les charpentes
De tes vastes boudoirs faits de scléroses rampantes
De trous noirs en trous noirs, l’antimatière me hante
Cette romance du foutoir inconsciemment charmante
Je voudrais t’voir en entier, infini
Te peindre, te dessiner dans mon esprit
Mais ton temps est bien trop cyclique
Pour mes bornes innées, chronologiques
De trous noirs en trous noirs, vit l’alchimie limpide
De ce savant mélange qui jamais ne s’oxyde
De trous noirs en trous noirs, qui toujours dilapident
L’opacité notoire, d’nos philosophies du vide
Impalpable, inaltérable
Sans début ni fin, sans Histoire
Le temps n’a jamais commencé et n’est pas prêt d’finir
Laisse-moi m’immiscer avant d’mourir
Hominidé éphémère
Marqué au fer rouge : fragile, limité
Organisé dans ce temps freinant à jamais l’entend’ment