LE PAPILLON DE NUIT
LE PAPILLON DE NUIT
Au-dessus de ma tête,
Dans la nuit sombre de l’été,
Un joli papillon doré de nuit,
Virevolte complètement désemparé
Mon bras nonchalamment posé
Sur le dossier du vieux banc de bois du parc, s’ennuie
De n’avoir personne a enlacé ;
Le joli papillon égaré dans sa nuit,
Timidement ose frôler ma main
De ses caresses exquises de satin…
Dans le ciel noir, mère lune
Enlumina le parc sombre en dune,
Comme l’allumeur de réverbères,
Sa lumière douce illumina la peau de ma main,
Ebloui, le joli papillon doré de nuit,
Cessa son flottement désemparé,
Se posa sur la peau de ma main ;
Je fixai, curieux, son corps fin doré,
J’eus cette sensation voluptueuse,
De voir l’étincelle éclairée de ses yeux…
Mon imagination poétique respectueuse
Mua son regard brun en œillade langoureuse,
Tout mon être ressenti son envoûtement amoureux ;
Son corps d’insecte fragile devint celui d’une femme
Magnifique de beauté au physique majestueux,
Ses yeux en amande, gris-bruns pailletés
Pénétrèrent mon regard bleu hypnotisé par
Le charme de cette union complice imprévue,
Cette sublime rencontre n’est pas juste un hasard ;
Chaque soir de ma vie, la nuit, j’attends ce papillon doré ;
Je sais, que pour la vie, ce papillon à pris mon cœur et mon âme…
Georges Adrien PARADIS à Limoux le 05 juillet 2011 à 3h00