L’article est d’actualité : je prépare mes bagages pour quitter Ouagadougou samedi! Les 10 mois au Burkina touchent à leur fin, déjà. Avant de me mettre à pleurer, voici quelques idées de cadeaux plus ou moins originaux à ramener du pays des hommes intègres.
- du miel de la Comoe ou de Gourma : le premier est foncé et a un goût très prononcé. Ils sont en tout cas d’une efficacité redoutable contre les angines.
- du beurre de karité : en ce moment c’est la saison des fruits (délicieux quand ils sont blets, un peu comme les nèfles dont le goût est très proche). A utiliser en crème pour le corps, les cheveux, les lèvres, ou dans les narines quand souffle l’Harmattan.
- un collier en cauries : ce sont ces petits coquillages blancs qui servaient de monnaie en Afrique.
collier de cauries sur teinture en indigo
- un pagne du 8 mars, journée de la femme : avec un slogan imprimé.
- du soumbala : boules fabriquées avec des graines de néré. L’odeur est très très forte et ne plait pas à tout le monde. Le soumbala est le bouillon maggie national. On le cuit avec le riz, la sauce du tô, les soupes,…
- un baobab en bronze : le bronze est un artisanat traditionnel en Afrique, les forgerons fabriquaient autrefois des objets usuels, de parure ou de chasse. Aujourd’hui, ils fabriquent des objets de décoration, silhouettes, ou bien mon préféré le baobab.
- un masque africain : ils sont utilisés souvent pour figurer les esprits des morts lors des fêtes funéraires.
masques en pays dogon
- un bogolan : tissus peint avec des couleurs naturels (écorces, feuilles,…). Il vaut mieux l’acheter au Mali (Djenné est la ville du Bogolan)
bogoloans à Djenné
- un tissu teinté à l’indigo : au Mali également, chez les Dogons
- un batik : la technique du batik a été importé avec la colonisation. On entrouve de très originaux avec des scènes de vie (femmes pilant le mil, berger peul, …)
- un chapeau peul orné de lanières de cuir colorées.
- un sac ou une pochette en sachets plastique recyclé : les associations GAFREH et Filles du facteur font travailler les femmes du Burkina Faso pour leur permettre un complément de revenus, mais aussi de financer des actions solidaires et de recycler les déchets plastiques puisqu’ici il n’existe pas de ramassage ou de tri des ordures.
Pochette des Filles du facteur
Sac Gafreh