Dépeindre
les mille plateaux d’un corps
Les Érographies d’incorporelles de
Karl Lakolak dépeignent les mille plateaux d’un corps. Dépeindre semble ici plus idoine, car le de évoque le travail de décoller, défigurer, défaire qui précède celui de peindre. Les modèles, qui viennent dans l’atelier/chambre, que le peintre bordelais hérite de son grand prédécesseur Molinier, ont beau se mettre à poils-Naked-, ils demeurent des nus-Nude-…
...Ces forces virtuelles sont, on l’aura compris, incoRporelles d’être, comme les fameux incoRporels des philosophes stoïciens, surCorporelles expeausés .
Les corps de Lakolak sont des Erographies d’incorPorelles, qui captent ce moment magique où un corps, mis à l’épreuve de ses devenirs, trouve et mon(s)tre sa beauté. Une beauté singulière et plurielle, interlope et photogénique, qui suscite des variations infinies-Bernard Lafargue-Professeur d'histoire de l'art et d'esthétique(Université Michel de Montaigne-Bordeaux III), critique d'art, rédacteur de la revue Figures de l'Art